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Jeff Gorton en chicane avec Chris Drury et les Rangers : ce n’est pas bon pour le Canadien

Vous souvenez-vous de la façon dont ça s’est fini pour Jeff Gorton à New York?

Alors que Tom Wilson avait posé un geste dangereux envers Artemi Panarin, mettant fin à sa saison 2021, George Parros avait décidé de ne pas suspendre l’attaquant des Capitals.

Les Rangers de New York avaient alors choisi de publier un communiqué pour dire que «George Parros ne méritait pas d’être le préfet de discipline» de la LNH dans de telles circonstances.

C’est quelques heures plus tard (le lendemain) que le DG Jeff Gorton et le président John Davidson ont perdu leur emploi.

À ce moment-là, Chris Drury, malgré son manque d’expérience dans les deux postes, avait rapidement hérité des pouvoirs à New York. Il n’y a pas eu de processus d’entrevue.

Le sentiment qu’on avait, c’était que les Rangers se cherchaient une raison pour donner une grosse promotion à Drury (il travaillait déjà à New York) et que le club ne voulait pas le laisser partir.

Il aurait pu être DG ailleurs, mais tout le monde s’est arrangé pour ce que ce soit chez les Rangers que ça se fasse.

Ça, ce sont les grandes lignes. Mais dans les faits, on peut penser que Jeff Gorton a senti venir son départ de New York au profit de son dauphin. Peut-être que Drury a joué fort dans les coins, parfois?

Qui sait, au fond.

Si on ramène le sujet à l’avant-plan, c’est parce que depuis peu, on comprend que le froid entre Jeff Gorton, qui est aujourd’hui le VP du Canadien, et Chris Drury est plus grand qu’on ne le croyait.

Dans les faits, la relation entre Gorton et Drury (ainsi que les Rangers) est souvent ramenée à l’avant-plan ces temps-ci.

Elliotte Friedman en a glissé un mot samedi soir. Il en a reparlé hier matin. Renaud Lavoie, sur les ondes de BPM Sports ce matin, a dit que le Canadien avait possiblement plus de chances de bouger avec les Bruins qu’avec les Rangers.

On peut aussi citer Arthur Staple (The Athletic), qui mentionne qu’une source qui jase souvent au Canadien sait que Kent Hughes ne s’attend pas à recevoir un coup de fil de la part des Rangers dans le dossier Sean Monahan – ou dans un autre dossier – en raison, notamment, des frictions entre Gorton et Drury.

Est-ce que le fait que Jim Ramsay et Nick Bobrov, deux anciens des Rangers, aient été embauchés par le Canadien de Jeff Gorton est un facteur qui a contribué à mettre de l’huile sur le feu?

Peut-être. En tout cas, cela a été soulevé par Staple.

Outre se rendre compte à quel point ceux qui parlaient d’une transaction entre Juraj Slafkovsky et Alexis Lafrenière avaient tort pour une raison de plus, on voit bien que la friction entre le CH et les Rangers n’est pas bonne pour le Canadien.

Est-ce qu’il est normal qu’un dirigeant ait plus d’affinités avec certains de ses homologues? Bien évidemment.

Ceci dit, de voir un tel froid n’est pas bon pour le CH, qui se coupe une option de transaction en ce moment. Après tout, si le Canadien espère obtenir un premier choix en retour des services de Sean Monahan, il doit créer une surenchère.

C’est la base.

Et ce n’est pas en se coupant des Rangers que cela va aider la cause de Kent Hughes, qui n’est pas au coeur du conflit et qui doit maximiser la valeur marchande de Sean Monahan.

Marc-Antoine Godin se demande justement si les Rangers et le Canadien pourraient enterrer la hache de guerre, question d’envoyer Monahan finir la saison dans la Grosse Pomme.

Mais outre le dossier Monahan en tant que tel, il serait bien, pour la suite des choses, que Gorton règle ses différends avec Chris Drury et l’organisation des Rangers, pour le bien du CH.

D’ailleurs, c’est sûrement encore loin, mais espérons que ça se finisse mieux entre le CH et Gorton que ça. Ce n’est pas pour tout de suite, mais tant qu’à être sur le sujet…

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