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Jean-Charles Lajoie tire à boulets rouges sur Christian Dvorak

Maintenant que nous sommes presque à la moitié de la saison (enfin, me diront certains), on peut commencer à tirer quelques conclusions sur ce qui s’est passé chez le Canadien jusqu’à maintenant. Et malheureusement, ce bilan-là est presque entièrement négatif, mis à part l’émergence de jeunes joueurs comme Alexander Romanov et Ryan Poehling.

Parmi les déceptions, il y a Christian Dvorak. Le centre de 25 ans devait venir pallier aux pertes de Phillip Danault et Jesperi Kotkaniemi en épaulant Nick Suzuki et en lui retirant quelques responsabilités.

Je veux toutefois amener une certaine nuance : c’est une saison difficile pour tout le monde et Dvorak a connu des ennuis de santé. Ça n’excuse pas son piètre rendement, j’en conviens, mais je ne suis pas prêt à jeter la serviette dans son cas.

Mais s’il y en a un qui n’est vraiment pas convaincu par le jeu de D-Vo, c’est Jean-Charles Lajoie, qui a tiré à boulets rouges sur le centre du Canadien hier soir :

Christian Dvorak… il est mauvais! Oh qu’il n’est pas bon!

On dirait qu’il n’a absolument rien de ce qu’il faisait de bien en Arizona.

Bon, si je peux me faire l’avocat du diable, je vais essayer de trouver un aspect positif de son jeu cette saison : il remporte près de 55 % de ses mises au jeu et il est sur un rythme de 14 buts en 82 matchs, ce que Phillip Danault n’a jamais pu faire avec le Canadien. Je ne prétends pas que Dvorak est meilleur que Danault : je ne fais que chercher des points positifs en présentant des statistiques.

Malgré tout, il est vrai que Dvorak doit tenter de se relever. Lajoie a raison : c’est vrai qu’il n’offre pas du hockey inspirant depuis le début de la saison et il ressemble plus à un centre de troisième trio qu’à un centre de top-6.

J’avoue que je ne suis pas un grand partisan de son positionnement en zone défensive : il est trop souvent posté derrière ses défenseurs, ce qui fait en sorte que la relance est plus difficile étant donné qu’un attaquant ne contribue pas directement. Je ne sais pas si c’est lui ou le système qui est derrière ça, mais ça a un impact.

On verra donc si Dvorak peut corriger le tir durant la deuxième moitié de la saison pour repartir sur de bonnes bases en vue de la prochaine saison. Donnons-lui au moins une autre année avant d’abandonner dans son cas.

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