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Jean-Charles Lajoie dévoile une lettre ouverte pleine de sens à Carey Price

Initialement, j’ai cru que cet extrait serait un excellent point de rafale, considérant le fait qu’on avait déjà parlé de Carey Price ce matin. On vous rappelle que Jeremy Filosa a mis en doute le bonheur de Carey Price à Montréal, précisant qu’il n’avait pas l’air heureux pour deux cennes.

Puis, après avoir écouté l’intégralité de l’extrait, il n’y avait plus aucun doute dans ma tête que ce dernier devait être traité.

Le début de saison de Carey Price s’est avéré plutôt médiocre, alors que les performances du cerbère du Tricolore ne représentent pas le talent inné qu’il possède, d’autant plus que son attitude nonchalante n’est pas de bon augure pour sa future relation avec les partisans ainsi que l’équipe.

Jean-Charles Lajoie a dédié 5 minutes de son émission à la lecture de sa lettre ouverte à Carey Price, une pièce philosophique et remplie de sens qui fait beaucoup réfléchir sur la situation.

Lajoie commence par mentionner que depuis les dernières séries, il était un peu moins sympathique à sa cause. Cependant, hier soir, il décrit la douleur comme étant un réel malaise, alors que d’assister à une prestance et une attitude aussi déplorable et sans bataille du gardien l’a rendu triste.

« Il y avait quelque chose de pire dans ton langage corporel hier soir. Après le troisième but du Wild, t’avais l’air d’un gars qui aurait payé 84 millions juste pour sortir de la glace, retirer à jamais son équipement et partir retrouver sa famille dans un anonymat qui au fond, lui va si bien. »

Malgré la confiance inébranlable de l’animateur depuis sa sélection en 2005, il croit que Price a réellement dérapé au point de ne plus croire en lui-même et de blâmer les autres pour ses déboires. La réalité est que Marc Bergevin a décidé de tout miser sur lui et que ses performances ne sont pas justifiables par aucun autre facteur autre que sa propre motivation. Ce qui se passe entre les deux oreilles.

« Je sais que je ne me trompe pas si je te dis que ton corps est dans ton stock, mais que ta tête, même dans le feu de l’action, est quelque part ailleurs. Ce que je ne savais pas en 2008, c’est à quel point tu pouvais être tourmenté. Tu livres vraisemblablement une grosse bataille contre des démons que seul toi connais ou pire, crois connaître. »

Jean-Charles continue en abordant le sujet de l’avenir des gardiens de but, prétendant que le sort de Carey allait en déterminer beaucoup sur les prochains cerbères considérés ‘élite’.

84 millions de dollars, c’est beaucoup, et si Carey échoue à sa tâche et succombe à la pression, ça pourrait être long avant de voir un autre gardien toucher le gros lot. Une période aussi longue qu’entre le contrat de Rick DiPietro et celui de Price, où « les gardiens pourraient poireauter longtemps avant de faire sauter la banque à nouveau ».

C’est l’avenir des jeunes gardiens qui est en jeu, en quelque sorte.

Ainsi, on peut conclure par les propos qui précèdent que le #31 a intérêt à se ressaisir et à mener son équipe de la façon qu’il se doit.

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