Outre Nate Thompson, dont il a aussi été question aujourd’hui, Marc Bergevin devra décider s’il conserve les services d’Ilya Kovalchuk pour le reste de la saison (et potentiellement au-delà de celle-ci) ou s’il décide de le vendre à une autre formation pour un choix au repêchage.
Les observateurs spéculent à propos de son prix, mais ce sont les gens du milieu qui savent réellement à quoi s’attendre de ce côté. Dans un article publié ce matin sur La Presse, Mathias Brunet octroie aux lecteurs une citation assez juteuse d’un recruteur de l’Est, qui a préféré demeurer anonyme pour les biens de la cause.
Selon lui, sa valeur est très faible ; si vous pensiez qu’il valait un choix de premier tour, ce recruteur est totalement en désaccord et serait surpris de voir un club payer le plein prix, même si ça va présentement très bien pour lui.
Voici ce qu’il a mentionné à Mathias Brunet.
«En ce moment, il est sur l’adrénaline, Claude Julien a fait une bonne job, les équipes vont le surveiller jusqu’à la date limite des échanges, mais je serais surpris qu’on donne un choix de deuxième ou troisième ronde pour lui, me confiait ce matin le recruteur professionnel d’un club de l’Est. Surtout que ça ne s’est pas bien passé à Los Angeles. Mais on ne sait jamais. La suite nous le dira.»
— Mathias Brunet (@mathiasbrunet) January 22, 2020
Tout comme dans le cas de Nate Thompson, il faut comparer l’impact qu’il a comparé au prix qui peut être acquis. Un choix au repêchage, c’est bon. Mais les chances de repêcher un joueur de la LNH sont faibles et le fruit d’une sélection est souvent inconnu et incertain. Kovalchuk, lui, est bien réel : il un impact sur l’équipe en ce moment et pourrait continuer en 2020-2021.
Il y a plusieurs facteurs à considérer. Mais il est certain que s’il n’y a pas d’offre qui offre au moins un choix de troisième ronde au Canadien, la décision sera plus facile.