Jaroslav Halak est (ironiquement) le gardien dont le Canadien a présentement besoin

• Partagez

Depuis le début de la saison, les déboires de Keith Kinkaid sont bien documentés. Le gardien numéro deux ne fait pas le travail devant son filet quand Claude Julien fait appel à lui. Résultat? Il ne fait pas appel à lui souvent, ce qui a pour effet de fatiguer Carey Price.

What you see is what you get ne semble pas être l’adage de l’arrivée de Kinkaid à Montréal, lui qui était bien plus prometteur en juillet que présentement.

Ironiquement, l’adversaire de Carey Price ce soir n’est nul autre que le héros des séries de 2010, Jaroslav Halak. Tel que souligné par mon collègue Max Truman ce matin, Halak est présentement un gardien qui affiche de meilleurs chiffres que Carey Price depuis le lancement de la saison. Sa moyenne de 2,56, son pourcentage d’arrêt de .924 et sa fiche de 4-1 font le bonheur de ses patrons.

Pourquoi en est-il ainsi? Parce qu’il est devenu un auxiliaire. Et l’un des beaux de la ligue, à part de ça.

Depuis son départ de New York, où il était devenu un gardien numéro un ordinaire, le voilà sur son X dans une chaise de second. En fait, en 45 matchs à Boston, l’ancien de la Flanelle compte pas moins de six jeux blancs, ce qui se veut un excellent coup de pouce pour son groupe. Récemment encore, il n’a donné que deux buts en 44 tirs aux puissants Capitals dans un gain des Bruins.

La saison dernière, il a été utilisé pas moins de 40 fois. Il a gagné 22 de ces matchs-là, démontrant qu’il est un gardien auxiliaire deluxe qui peut venir en aide à son partant quand le meilleur gardien traverse une période plus difficile.

Bref, il est tout ce que Kinkaid n’est pas.

Évidemment, le Canadien a pris la bonne décision en envoyant Halak sous d’autres cieux il y a neuf ans. Il est tout simplement ironique de constater que l’homme masqué qui était dans l’organisation jadis est aujourd’hui le genre de gardien que Marc Bergevin devrait tenter d’acquérir pour seconder Price.

Ah la vie, des fois…