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Jake Evans estime que la défaite d’hier agit à titre de « wake up call » pour les joueurs

Sérieusement, je ne sais pas par où commencer. 

Le Canadien de Montréal s’est fait écraser par les Jets hier soir par la marque de 5 à 0. Le pointage, ce n’est pas si grave. Que ce soit 3 à 2 ou 10 à 0, une défaite reste une défaite. Par contre, ce qui est dérangeant, c’est de la façon dont les joueurs se sont comportés face à Winnipeg.

Ça faisait longtemps que je n’avais pas vu un club de hockey agir de la sorte. Les gars ne voulaient tout simplement pas être là, on dirait.

Comme le disait Renaud Lavoie après le match sur les ondes de TVA Sports hier soir, il semble qu’il y a un livre qui se vend aux quatre coins de la division canadienne présentement, et il s’appelle : « comment avoir du succès contre le Tricolore? ».

La réponse à cette dernière question? Frappez-les, enlevez-leur de l’espace et tout devrait bien aller. L’explication est intéressante, parce que c’est tout simplement vrai. Les équipes ont commencé à jouer plus physiques avec le CH et depuis, presque tous les joueurs à l’attaque se cherchent. Pas juste Drouin. 

Entre vous et moi, c’est clair. Mais, dans la tête des joueurs, comment ça se passe? Eh ben, j’ai l’impression qu’ils pensent la même chose que nous – qu’ils sont tannés de la défaite, eux aussi.

Jake Evans a confié aux médias après la rencontre qu’il s’agissait probablement de la pire partie de l’équipe depuis l’arrivée en poste de Dom Ducharme et que la défaite cinglante a un goût de « wake up call » pour les autres gars de la formation.

Le problème, c’est qu’il a dit la même chose le jour de la transaction d’Eric Staal. Un moment donné… 

Parlons justement de ce dernier. On va se le dire : on était tous contents pour lui lorsqu’il a marqué son premier filet avec le club en prolongation face aux Oilers.

Depuis? C’est beaucoup plus difficile. Staal a été un des six attaquants qui n’ont même pas décoché au moins un tir au filet lors du match d’hier soir. Évidemment, on s’attend à plus de sa part. Et il le sait très bien.

Tomas Tatar aussi fait partie du groupe de gars qui n’ont pas été en mesure de lancer sur Hellebuyck. Les autres noms? Nick Suzuki, Jesperi Kotkaniemi, Josh Anderson et Artturi Lehkonen.

Comment voulez-vous avoir des chances de gagner quand la moitié de vos attaquants ne sont même pas capables de tirer au net… C’est tout simplement inacceptable. Comme Jake Evans, Tatar sait très bien qu’il va falloir commencer à en donner plus.

La bonne nouvelle, c’est que la semaine est maintenant terminée. Il faudra toutefois rapidement se ressaisir si on espère participer aux séries éliminatoires.

Les prochains matchs ne seront pas de tout repos pour la troupe à Dom Ducharme : un affrontement contre les Leafs les attend dès demain et ce sera les Flames (deux fois) par la suite. À noter que tous ces matchs seront disputés au Centre Bell.

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