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Initiations dans le hockey junior : une demande d’action collective a été déposée

Au cours des derniers mois, on a beaucoup parlé des fameuses initiations dans le hockey junior. De nombreuses personnes ont été pointées du doigt après que des histoires horribles aient été rendues publiques.

Ça a vraiment éclaboussé le hockey junior.

Quand on entend des histoires qui impliquent des actes sexuels ou des objets qui sont enfoncés dans l’urètre ou dans les fesses, on s’entend qu’il est difficile de ne pas s’indigner.

Et quand on entend des entraîneurs qui refusaient de freiner les vétérans parce que « ça formait le caractère », disons que ça rajoute au problème. Le leadership, ça part du haut de la pyramide, après tout.

Tout ça pour dire que ce matin, dans La Presse (via la plume d’Ariane Lacoursière et de Simon-Olivier Lorange), on peut y lire un article concernant une autre histoire d’abus dans la LHJMQ.

Carl Latulippe, un ancien premier choix de la Q, est au coeur d’une demande d’action collective contre la LHJMQ pour ce qu’il a subi, alors qu’il était mineur, lors de son passage dans la ligue.

Il est pour le moment seul dans sa demande d’action collective, mais il demande à tous les anciens joueurs de la LHJMQ qui sont intéressés de se joindre à lui dans ses démarches.

Un avocat peut être contacté pour les anciens joueurs qui veulent le faire.

L’ancien des Saguenéens de Chicoutimi, des Voltigeurs de Drummondville et des Harfangs de Beauport affirme qu’à l’époque où il jouait à Chicoutimi, les vétérans du club ont fait preuve de violence, d’intimidation et d’agressions envers les jeunes. Il a été victime de plusieurs sévices.

Puis, une fois à Drummondville, ce n’était pas mieux. Il a aussi subi des abus et il règnait un climat de terreur dans les vestiaires des équipes.

M. Latulippe et d’autres recrues « s’enduisaient de shampooing avant de se doucher afin que leur peau soit glissante et que les vétérans ne puissent pas les attraper dans les douches pour les agresser », peut-on lire dans la procédure judiciaire. – Article de La Presse

Toujours à Drummondville, M. Latulippe affirme avoir vu un coéquipier se faire insérer une ceintre dans l’anus, ce qui a provoqué un déchirement. À cette époque-là, Carl Latulippe était encore une recrue.

L’année suivante, il a brièvement joué à Beauport et il n’a pas été victime d’abus.

Ceci dit, par la suite, il a lâché le hockey et a développé des problèmes de consommation comme séquelle de ses années dans la LHJMQ. Il ne veut plus remettre les pieds dans un aréna et il ne veut pas voir son garçon jouer au hockey.

Et malheureusement, on a compris que ce n’est pas un cas isolé : le problème touche des centaines de personnes.

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