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Il n’y a pas que les gros noms des Maple Leafs qui performent

Le Canadien n’a pas la force de frappe des Maple Leafs. Ça, on le savait déjà. Ce qu’on ne savait pas, par contre, c’est que la profondeur des Maple Leafs était aussi bonne, voire même meilleure que celle du Tricolore. Depuis le début de la saison, le Canadien se vante d’avoir quatre trios équilibrés qui peuvent produire autant offensivement que défensivement.

Et bien voilà qu’aucun de ces trios ne peut rivaliser avec les Maple Leafs de Toronto.

Auston Matthews et Mitch Marner sont bons depuis le début de la série les opposant à Montréal, mais ils ne sont pas étincelants. Ce ne sont pas eux qui traînent leur équipe. William Nylander, quant à lui, est sublime, il faut se l’avouer. Il a déjà trouvé le fond du filet à quatre reprises et ce malgré le fait que son joueur de centre régulier, John Tavares, se soit blessé dès le début au de la première rencontre.

Et puis, on tombe dans les héros un peu plus obscurs.

Cet article est issu d’un texte de Jonas Siegel et Joshua Kloke, paru dans The Athletic

Alex Kerfoot est celui qui sort le plus du lot. Il a remplacé John Tavares au sein de la deuxième unité des Maple Leafs et il aurait été difficile de mieux faire. Il compte 5 points, ce qui est un sommet dans la formation torontoise et joue avec énergie et intensité.

C’est la même chose pour Alex Galchenyuk qui ne ressemble en rien à ce qu’il était lorsqu’il enfilait l’uniforme du Canadien. Il ne se fie plus simplement à son talent et n’hésite pas à se présenter devant le filet ou dans les coins de patinoires. Son talent n’a jamais été remis en question, mais son attitude oui et cette dernière ne semble plus être un problème depuis son arrivée à Toronto.

Jason Spezza et Joe Thornton, quant à eux, ne semblent pas avoir perdu le feu sacré et se donnent à fond sur la patinoire. Ils sont l’équivalent de Corey Perry, tout simplement. La seule différence est qu’eux n’ont jamais remporté la Coupe Stanley. Avoir de tels vétérans est excellent, surtout pour une équipe comme Toronto qui avait de la difficulté en séries par le passé.

Et puis, évidemment, il y a Jack Campbell. Il est loin d’être un gros nom et j’étais le premier à questionner sa capacité à performer sous pression, mais force est d’admettre qu’il fait le travail. Le Canadien n’a marqué que quatre petits buts en quatre parties, après tout. Évidemment, le club montréalais n’aide pas sa cause et facilite plus souvent qu’autrement celle du gardien adverse.

Mais quand même.

Depuis le début de la série, Campbell fait les arrêts importants lorsque son équipe en a besoin. On ne peut pas lui en demande plus.

Tout ça pour dire que le Canadien n’a pas une mauvaise équipe de hockey, mais qu’il est loin d’avoir une équipe comme celle des Maple Leafs, surtout lorsque les acteurs de soutien de ceux-ci performent comme ils le font en ce moment. C’est également ce qui différencie Toronto d’une équipe comme les Oilers d’Edmonton, par exemple. Oui, ceux-ci ont Connor McDavid et Leon Draisaitl, mais la profondeur n’y est tout simplement pas derrière eux. Les Leafs, eux, ont le luxe d’avoir Auston Matthews, Mitch Marner, John Tavares en plus d’avoir d’excellents joueurs de soutien pour les épauler.

Qu’on le veuille ou non, Toronto possède toute une machine de hockey.

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