Habile, physique et courageux : rien n’arrête Juraj Slafkovsky

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Juraj Slafkovsky est en train de devenir tout un joueur de hockey. Ce n’est pas la phrase la plus incroyable de la journée puisque tout le monde est en train de s’en rendre compte.

Et le match d’hier contre les Panthers a été un bon exemple de tout ce que le Slovaque apporte sur la glace.

Tout d’abord, Slaf a été repêché parce qu’il a du talent. Sa passe d’hier sur le but de Cole Caufield démontre à quel point il prend confiance sur la patinoire depuis quelques mois.

Mais il est plus qu’un joueur de talent : il est aussi un joueur qui peut être «dur à jouer contre» en raison de ses mensurations.

Hier, Slafkovsky et le Shérif ont décidé de se faire un sandwich à la panthère en plein match. Les gars ont fait office de pain et ils ont fait équipe pour effectuer ce jeu-là.

Slaf, qui est un gars qui complète ses mises en échec, n’a pas eu peur de frapper, mais a aussi démontré que le jeu physique, ça ne lui fait pas peur. Son jeu en protection de rondelle est à point… et en protection de lui-même aussi.

Hier, quand Aaron Ekblad l’a brassé, Slaf a répondu.

Remarquez comment Slafkovsky n’a pas eu peur de danser quand le défenseur des Panthers lui a imposé une séance de brasse-camarade. Slaf s’est retrouvé sous Ekblad et l’a renversé par la suite. Rien de moins.

Notons qu’à la suite de l’altercation, Ekblad a quitté le match et il n’a pas été en mesure de revenir. Il ne s’est pas remis de sa séance avec le pan de mur slovaque du CH.

Ce qui est bien du match d’hier, c’est qu’il a démontré l’éventail de ce que le grand attaquant peut amener sur une patinoire. Quand il joue en confiance, il est un monstre.

Et je le dis dans le bon sens du terme.

Évidemment, tout le monde chez le Canadien remarque à quel point il est souvent l’un des joueurs les plus utiles sur la glace. Et disons qu’après le match d’hier, personne n’a eu besoin de se faire torturer pour chanter ses louanges. Cole Caufield a notamment vanté sa protection de rondelle.

Martin St-Louis a dit que l’obsession de Slaf de s’améliorer fait en sorte qu’il le profil d’un joueur de séries, mais il a aussi ajouté ceci à propos de son joueur imposant physiquement :

Il se préoccupe vraiment des gars qui l’entourent, il se préoccupe de l’équipe… et il veut gagner. – Martin St-Louis

On en a parlé récemment, mais le désir de Slaf de s’améliorer semble être un moteur important pour lui. Il prend les conseils des gars pour devenir bon dans tous les aspects du jeu.

Arber Xhekaj et Josh Anderson l’aident par ailleurs à devenir un meilleur joueur physique. Celui permet de frapper des gars et de se défendre quand vient le temps de le faire.

En tant qu’Européen, la culture de la bataille sur la patinoire n’est pas aussi encouragée qu’ici. Cependant, il apprécie cet aspect-là du jeu, ce qui est bon pour la suite des choses.

Vraiment bon, même.

Il devra rester hors de la boîte des punitions (il a eu trois pénalités hier, dont deux en lien avec des jeux où ça brassait) le plus possible, mais sa progression est vraiment en train de prouver que le CH a pris la bonne décision en juin 2022, lors du repêchage.

Et ce, peu importe l’avis des Coyotes.

En rafale

– 1001 jours depuis le dernier match de séries à Montréal.

– Est-ce qu’il voudra déménager le club?

– Logique.

– Bonne lecture.

– Sans son circuit, ça aurait été horrible pour les Blue Jays.

– En effet.