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Gallagher et Anderson n’iraient chercher qu’entre 1 et 2 millions $ s’ils étaient libres

Le Canadien a encore gagné, cette fois face aux finalistes de la Coupe Stanley dans l’Est. Ce gain de 5 à 3 a pour effet de distancer le CH des Coyotes, Blue Jackets, Ducks, Blackhawks et Sharks au classement. On oublie le bottom five, guys.

Tous les espoirs de repêcher top cinq résident désormais dans le boulier (loterie). That’s it.

Mine de rien, le Canadien montre une fiche de 5-3-2 lors de ses dix derniers matchs. C’est mieux que les Panthers, les Jets, les Flyers et les Kings, qui sont tous en position de participer aux séries, eux.

Suzuki, Slafkovsky et Caufield jouent comme un vrai premier trio depuis un bon moment déjà. Si Kirby Dach peut demeurer en santé et que deux attaquants offensifs de qualité peuvent se joindre au groupe au cours des prochains mois (repêchage, transactions et/ou joueurs autonomes), les Montréalais auront de réelles chances de participer aux séries en 2025.

Le problème, c’est que trois vétérans prennent trop de place à l’attaque. Et ils seront encore sous contrat en 2024-25 : Brendan Gallagher, Josh Anderson et Joel Armia.

Armia, après avoir été soumis au ballottage et envoyé à Laval, est toutefois le moins pire des trois. Il a 20 points (dont 14 buts) en 58 rencontres et s’il maintient une telle production sur le troisième trio de l’équipe l’an prochain, il vaudra les 3,4 millions $ que le Canadien lui verse en moyenne par année. #DernièreAnnéeDeContrat

Brendan Gallagher, par contre, est sous contrat pour les trois prochaines saisons… à un salaire annuel moyen de 6,5 millions $. Ce matin, il affiche une production de 21 points en 69 rencontres, accompagnée d’un différentiel cumulatif de moins-24. Ouch !

Il n’a qu’une maigre passe en neuf parties depuis le 13 mars. Son but (drôlement) refusé d’hier soir ne compte pas…

Quant à Anderson, c’est pire. Il n’a pas obtenu un seul petit point lors de ses 12 dernières rencontres… et contrairement à Gallagher, on ne voit pas Anderson tout faire (autant sur la patinoire qu’en-dehors de celle-ci) pour tenter de se relancer.

8 buts, 10 passes et un différentiel de moins-18, ça ne vaut pas 5,5 millions $ par saison… pour encore trois ans !

Je vais vous poser une question qui, à elle-seule, servira à démontrer à quel point Gallagher et Anderson sont surpayés pour ce qu’ils apportent de tangible sur la glace : s’ils étaient admissibles à l’autonomie complète le 1er juillet, quel genre de contrat pourraient-ils espérer signer ?

Gallagher : il a 31 ans, il est magané par les années et on le sent à bout de souffle… mais il démontre une éthique de travail irréprochable, ce qui peut aider garder un groupe sur la bonne voie.

L’an dernier, Jonathan Drouin a récolté 29 points en 58 rencontres, avant de se voir offrir un contrat de 825 000 $ au Colorado. Il a rebondi et il est aujourd’hui l’une des meilleures aubaines du circuit.

Gallagher connaît une moins bonne saison que celle de Drouin l’an dernier, il est plus vieux et il est plus magané. Mais puisqu’il a une bonne réputation, je crois qu’un DG lui offrirait un contrat de deux ans à un salaire annuel moyen de 1,2 million $. À peine plus que Corey Perry avec le Lightning après son bref passage à Montréal…

Cependant, je ne crois pas que Gallagher serait en mesure de rebondir comme Drouin a su le faire cette année.


Josh Anderson : le cas Anderson est plus complexe. Il n’a pas encore 30 ans et il possède des attributs que peu de joueurs possèdent chez le Canadien notamment : vitesse et jeu physique.

Mais il ne semble plus être animé par un désir de tout donner sur la patinoire. On le sent en perte de confiance, mais il refuse d’utiliser l’aide de psychologues/préparateurs mentaux offerte par le club. Jake Evans à 1,7 million $ par saison en donne plus à l’équipe que Anderson et Gallagher…

Je crois tout de même qu’un DG à quelque part à travers la ligue oserait offrir un contrat d’un an à un salaire d’environ deux millions $ à Anderson, si ce dernier devenait libre comme l’air. Quelqu’un oserait fort probablement y aller d’un petit risque en se disant qu’en le sortant de Montréal, Anderson pourrait retrouver son mojo.

Mais oubliez les (bonnes) offres de contrat de plusieurs saisons pour Anderson. On sait tous qu’il peut scorer… mais il ne score pas.

Il aurait fallu échanger Anderson quand c’était encore le temps, mais Marc Bergevin n’allait pas sacrifier un asset qu’il venait d’acquérir et de signer…

Et Kent Hughes n’a probablement jamais reçu d’offre intéressante pour les services d’Anderson.

Reste qu’aujourd’hui, le Canadien est pogné avec deux attaquants vétérans dont la valeur est négative et qui, on se répète, lui menottent un peu les deux mains. Lorsqu’il sera le temps de gagner, les 12 millions $ gelés pour payer les salaires de Gallagher et Anderson pourraient faire mal…. très mal.

Mais ça, vous le saviez déjà.

Et vous saviez que Gallagher touchera un salaire réel de 9 millions $ et Anderson, de 7 millions $ en 2024-25, right? Comme vous aviez que Christian Dvorak va lui aussi nous faire mal… mais pour une seule saison. #UFAAprès

En rafale

– Je m’en vais tourner le 10e et dernier épisode de notre première saison du balado Stanley25 cet après-midi. Je jaserai d’un agent de joueurs qui me harcèle… it will be fun. D’ici là, je vous invite à visionner l’épisode de la semaine dernière. Il est rempli de bébé-scoops.

– Le Rocket a rétrogradé le gardien Strauss Mann en vue du match de ce soir à Trois-Rivières. Mann avait été rappelé hier, quelques heures avant qu’on apprenne que les Lions allaient terminer la saison.

– Samedi soir, je serai à la Station des Sports de Brossard afin d’y regarder le match du CF Montréal aux côtés de membres du 1642, de Nilton Jorge et de Tony Marinaro. Si ça vous tente, joignez-vous à nous !

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