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Guillaume Latendresse veut voir Josh Anderson débarquer de l’avantage numérique

Guillaume Latendresse a été incisif au sujet de la façon dont Martin St-Louis utilise le train de cinq heures, Josh Anderson. Selon l’ancien numéro 84, Anderson n’est pas le bon joueur utilisé dans la zone privilégiée de l’enclave.

Tender souligne avec justesse que le «bumber», c’est le joueur le plus intelligent qui se retrouve sur la surface glacée. Son objectif est de trouver l’espace libre et la petite passe courte qui brise la boîte défensive adverse.

Oui, Anderson est une machine de guerre qui patine à la vitesse du vent et qui crée de l’espace pour ses coéquipiers.

Oui, Anderson est capable d’enfiler près d’une vingtaine de buts en une saison.

Par contre, il n’est pas doté d’un «hockey sense» aussi aiguisé que celui de Nick Suzuki, par exemple. Il possède plutôt une vision de «couloir», soit un style de jeu intense préconisé sur la vitesse et l’échec-avant.

C’est pendant le show «L’Après-match de la LNH», animé par Dave Morissette et Élizabeth Rancourt, que Latendresse s’est insurgé à cet effet. La troupe de coach St-Louis venait de subir un deuxième revers en 24 heures… et son étoffe en avantage numérique n’était pas très costaude.

Depuis l’amorce de la saison du circuit Bettman, le Tricolore n’a toujours inscrit AUCUN but en «power play». Jusqu’ici, les unités utilisées dans de telles circonstances ne sont pas parvenues à trouver une solution en dix tentatives.

Mais force est d’admettre que cette lacune ne date pas d’hier. Depuis son embauche comme adjoint, Alex Burrows tient les guides du «PP» et il ne parvient pas à déchiffrer l’énigme de celui-ci.

St-Louis a le nez également dans l’avantage numérique afin de supporter Burrows, et il a le dernier mot, puisqu’après tout, c’est lui le pilote en chef de cette meute. Comme chef, souhaitons qu’il soit conscient qu’Andy a passé 3 minutes 46 en avantage numérique samedi soir contre les Capitals de Washington…

Il n’y a que trois rencontres de jouées, certes, mais n’oubliez pas que cette facette (l’avantage numérique) ne brille pas depuis au moins deux ans chez le bleu-blanc-rouge.

Le groupe d’entraîneurs essaie des choses, on ne peut pas le nier. Cependant, il devra rapidement trouver une recette qui fonctionne et qui pourrait permettre au club d’ajouter quelques points grâce à des unités productives.

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