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Georges Laraque s’indigne devant un mouvement visant à amener plus de Québécois avec le CH

Hier, avez-vous assisté au match intra-équipe du CH?

Si vous étiez présent à l’événement, avez-vous remarqué un regroupement de personnes qui jouaient des percussions africaines en militant?

Ce rassemblement festif a été mis sur place par la Fondation Équipe-Québec, qui favorise l’essor des talents locaux.

Cette manifestation avait pour but d’exprimer au CH le besoin d’instaurer un quota minimal de joueurs québécois présent dans son alignement.

Implorant de telles mesures instaurées dans la LCF, la KHL puis l’Athletic d’Espagne, cette organisation exige que le Canadien emploie en permanence un total de dix joueurs québécois au sein de leur formation.

Une initiative qui n’est clairement pas bien accueillie par Georges Laraque.

L’ancien matamore du Canadien ne comprend pas pourquoi une entreprise privée de la sorte devrait s’imposer une restriction de la sorte pour satisfaire quelques québécois nationalistes alors qu’il devrait tout simplement privilégier la victoire à l’embauche de saveurs locales.

De toute manière, l’état-major de l’équipe n’est pas la seule à blâmer dans ce processus. Les Québécois se font de plus en plus rare dans la LNH, ce qui rend leur acquisition via le marché des transactions beaucoup plus difficile.

Laraque croit que ce phénomène s’explique par le système de développement discutable d’Hockey Québec. Contrairement à la Suède, où les entraineurs doivent réussir certaines formations puis sont rémunérés, les entraineurs d’ici sont majoritairement des parents bénévoles qui considèrent le coaching comme une simple passion.

De plus, les joueurs issus du Québec ne sont pas nécessairement friands de l’idée d’évoluer pour le Canadien. C’est leur droit : la pression, les médias et la célébrité, ce n’est pas pour tout le monde. Il ne faut toutefois pas accuser l’organisation s’ils refusent de s’installer à Montréal!

De toute manière, des efforts évidents sont mis en place par Geoff Molson et son équipe depuis la dernière année. Le Tricolore emploie tout de même énormément de francophones, en plus d’avoir bâti un club-école qui affichera une tonne de figures de la province.

Sans oublier que le Canadien a probablement mis la main sur le joueur québécois le plus spectaculaire de la Ligue…

C’est une fatalité : l’entièreté des partisans ne pourra jamais être comblée du nombre de Québécois au sein du Canadien de Montréal.

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