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Garder Ilya Kovalchuk pourrait aider à remplacer l’apport de Shea Weber

Échanger ou ne pas échanger Ilya Kovalchuk? Telle est la question.

La question, qui est sur toutes les lèvres depuis maintenant plusieurs semaines, sera officiellement répondue dès le 24 février prochain. D’ici là, les équipes qui voudront mettre la main sur ses services en vue des séries auront – ou n’auront pas – convaincu Marc Bergevin de le transiger.

Pour ce qui est du prix, l’idée de mettre la main sur un choix de deuxième tour est de plus en plus populaire. Les formations qui ne voudront pas payer ce prix-là devront sans doute aller magasiner ailleurs.

Pourquoi? Parce que Kovalchuk, en plus d’être un joueur de grand talent qui a retrouvé sa touche, est un modèle pour les jeunes. Tel que souligné dans un épisode spécial du Hockey Inside/Out Show, les jeunes joueurs du Canadien se tournent beaucoup vers Ilya Kovalchuk afin de grandir on and off the ice.

Quand une équipe reconstruit, elle a besoin de vétérans. Le problème, c’est que le Canadien vient justement de perdre son plus grand atout à ce niveau-là puisque Shea Weber ne jouera peut-être plus cette saison. Il ne sera donc forcément plus toujours dans l’entourage de l’équipe, ce qui peut affecter l’esprit d’équipe.

Imaginons qu’en l’espace de quelques semaines, un gars comme Nick Suzuki voit son mentor Ilya Kovalchuk (qui est aussi son linemate) et son capitaine ne plus être autour de lui tous les jours. Ce ne serait pas idéal pour son développement, lui qui apprend les rudiments de la vie dans la LNH au sein d’un vestiaire qui est mis à rude épreuve en raison de la saison difficile du club.

Et quand je dis Suzuki, je veux dire les jeunes en général.

Il ne faut donc pas oublier de quantifier l’apport du Russe dans le vestiaire. Est-ce qu’un choix au repêchage a plus de valeur pour le Canadien qu’un Suzuki épanoui à sa première saison avec l’ancien des Kings à ses côtés? Il n’existe pas de tableau pour comparer ces données-là ; votre réponse vaut donc la mienne.

Reste à savoir ce que Marc Bergevin et ses homologues en pensent.

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