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Gagner la Coupe Stanley pourrait affecter le futur de Marc Bergevin à Montréal

À court terme, Marc Bergevin ne devrait pas quitter le Canadien de Montréal. Il est en bonne posture en séries (dans le top-4) et il lui reste un an de contrat. Indépendamment d’une potentielle prolongation de contrat, on s’entend pour dire que l’an prochain, il devrait être en ville. Je ne le vois pas quitter ou être congédié.

Mais par la suite? Signera-t-il une prolongation de contrat?

Présentement, les indices suggèrent qu’une offre soit sur la table du DG du Canadien. Ce serait son choix ou non d’apposer sa signature au bas de l’entente.

Est-ce qu’il le fera?

Ce qui est intéressant pour lui, en ce moment, c’est que le pouvoir de négociations est de son côté. Avec la run du Canadien, il a les outils pour obtenir ce qu’il veut.

C’est ce qui est discuté lors de cet épisode du show de Tony Marinaro, The Sick Podcast, avec comme invité Eric Engels.

Est-ce qu’il pourrait utiliser ce leverage afin d’aller chercher une position plus haute, tel que président des opérations hockey, et d’engager un DG sous sa gouverne? Est-ce qu’il pourrait simplement utiliser le tout pour garder ses conditions en place?

On peut spéculer tant qu’on veut. On peut aller chercher les infos qu’on veut. On peut deviner tant qu’on veut.

Mais une réalité demeure : il manque des données à l’équation. La saison du Canadien n’est pas terminée et, sur papier, ses chances de gagner la Coupe Stanley sont de 25 % présentement.

On sait que Marc Bergevin veut gagner la Coupe. Ce qu’on ne sait pas, c’est si la gagner peut mettre fin plus rapidement que prévu à son règne de DG du CH.

Ce n’est pas la première fois qu’une telle donnée circule. Après tout, avec la pression du marché de Montréal, il est clair que cette job-là finit par faire son temps un moment donné.

De son côté, Tony Marinaro croit que si le Canadien devait gagner cette année, Marc Bergevin prolongerait son contrat, mais que ce serait pour la dernière fois. Dans quelques années, à l’échéance de la prolongation, il pourrait choisir de quitter.

Et de quitter la tête haute, d’ailleurs.

Une chose est certaine, en tout cas : la balle est dans son camp.

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