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Stéphane Leroux s’en est pris à certains agents

Stéphane Leroux était en feu sur les réseaux sociaux en ce magnifique vendredi ensoleillé. L’homme qui couvre le junior majeur depuis aussi longtemps que je me souvienne a pointé du doigt le (mauvais) travail de certains parents (et agents). Il parle évidemment des joueurs « indécis ». Leroux a d’ailleurs cité l’exemple de Nathan MacKinnon, qui ne voulait pas jouer à Baie-Comeau à l’époque, en précisant que cette décision venait fort probablement de ses parents. Les parents trouvent ça excitant de voir leur enfant jouer dans un gros marché…

Je me rappelle de Jonathan Drouin, qui ne souhaitait pas évoluer chez les Huskies de Rouyn-Noranda lorsqu’il a été repêché par les Mooseheads de Halifax en 2011. Les Huskies, alors pilotés par André Tourigny, ont bougé leur 2e choix au total et ils ont dû se contenter de Justin Guénette (4e au total). Des histoires comme celles-là, il y en a des tonnes de copies.

Au sujet des agents, ils remplissent un boulot colossal en prenant en charge un athlète afin de le représenter, l’éduquer et parfois jouer les psychologues. Cependant, certains d’entre eux donnent l’impression de travailler pour eux-mêmes et non pour le bien-être ainsi que le développement du joueur qu’ils représentent. Il s’acclimate également aux demandes des parents…

Combien de fois ai-je vu un agent ne pas être en accord avec l’organisation par laquelle son poulain évoluait? Dans un documentaire au sujet de la LHJMQ, on aperçoit un joueur des Drakkars qui se fait dire des choses par l’organisation et derrière, son agent indique le contraire. Comment ne pas devenir mêlé comme un jeu de cartes dans ce temps-là, surtout lorsque tu es âgé de seulement 16 ans.

Leroux parle d’une game que jouent certains agents et que celle-ci pourrait un jour leur retomber en pleine tronche. Il évoque les jeunes agents qui représentent et conseillent des jeunes d’âge junior, qui pourraient perdre beaucoup de crédibilité une fois aux portes de la Ligue nationale. Évidemment, la game en question demeure celle de la NCAA versus la LCH (ou ne pas vouloir jouer dans un marché X), où certains agents en profitent afin de négocier et non s’assurer de ce que l’adolescent en question souhaite réellement.

On parle ici des types de menaces suivantes : « Je vais aller jouer à tel endroit aux États-Unis si je n’obtiens pas ça ou si je suis repêché par telle équipe! »

Au final, ce sont souvent les petites organisations, ou celles plus éloignées, qui en paient les frais. Triste constat!

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