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Personne (chez le CH) ne consacrait la moindre importance au point d’hier

Dans la vie, on peut pencher vers le positif, le négatif et le réaliste, c’est ce qu’a indiqué, avec raison, le vétéran journaliste François Gagnon. Gagnon a donc opté pour le « réaliste » afin de jaser du Canadien ce midi sur les ondes du balado « On jase ». C’est simple, il a rapporté la réalité du vestiaire de la Sainte Flanelle à la suite du revers en prolongation contre les Canucks de Vancouver.

Gagnon ne s’est pas gêné pour parler de l’ambiance dans le vestiaire après la joute d’hier : La manière dont le Canadien perd, ce n’est pas juste la défaite qui fait mal, c’est l’ensemble. Le Canadien a encore laissé filer des avances (2-0 et 3-2). Personne ne consacrait la moindre importance au point d’hier. Personne ne parlait. Brendan Gallagher a parlé, mais il ne parlait pas fort. Tellement, que tu entendais un ballon rebondir sur le mûr de l’autre côté. Tatar, lui, a sorti son discours du « phoque en Alaska ». – Gagnon

Assez juste le discours réaliste de Gagnon, qui note ce qu’il voit et qui indique du même coup que les séries sont impossibles pour ce club de hockey moribond.

Par contre, fidèle à ses habitudes, Guy Boucher a ajouté un bémol qui se tient : Sur le moment, les joueurs sont émotifs, la réaction première, c’est la frustration, des sacres, etc. Mais la responsabilité d’un joueur, c’est que le lendemain, il doit repartir à zéro. Les joueurs ne doivent pas être réalistes, ils ne peuvent pas calculer le pourcentage puisque leur corps est conditionné pour aller contre les odds. Les joueurs sont conditionnés comme si tout était possible, que tout ça se peut. Ils ne sont pas conditionnés comme les journalistes, qui eux, sont plus « réalistes ». – Boucher 

Gagnon a parlé d’une ambiance de la mort et Boucher, de la façon dont les joueurs étaient conditionnés. Les deux hommes ont raison avec une version journalistique et une version de coach.

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