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Marc Savard a traversé l’enfer lors des dernières années | Jesse Puljujarvi ne progresse pas beaucoup

En 2010, Marc Savard était l’archétype du centre d’élite de la LNH.

La superstar avait clos la saison précédente dans le top 10 des pointeurs de la ligue et son équipe était une sérieuse prétendante à la Coupe Stanley.

Tout allait donc parfaitement dans la vie de Marc Savard avant que l’incident dont tout le monde parle encore aujourd’hui est subvenu.


À ce moment, Savard n’a pris conscience qu’une fois couché dans la civière. Il s’est alors empressé de lever les doigts : il voulait montrer à ses fils qu’il allait bien.

Ce n’était pourtant pas le cas.

Lors des deux mois suivants, Savard était un zombie. Il était cloitré dans sa chambre, isolé du bruit et de la lumière qui l’agressaient. Il avait déjà subi des commotions, mais rien comme celle-ci. Il était tellement en détresse mentalement que les psychologues l’ont considéré comme suicidaire.

Le pire pour lui dans tout ça n’était pas l’anxiété, ou bien les symptômes pénibles que lui causait sa commotion : c’était l’impossibilité de retourner sur la glace et d’aider ses coéquipiers.

On l’oublie trop souvent : le hockey est la vie de tout athlète dans la LNH. Savard a quitté l’école à temps plein à l’âge de quinze ans dans le but de soulever une Coupe Stanley. Il n’allait pas mettre fin à ses espoirs ainsi, si près de son but, dix-huit ans plus tard.

C’est dans cette optique que Savard est revenu au jeu pour la fin de la saison, malgré les douleurs à la tête que lui occasionnaient les entrainements.

Après une longue absence la saison suivante, Savard est encore une fois retourné sur la surface glacée.

25 matchs plus tard, il a reçu le coup de grâce qui allait marquer la fin de sa carrière.

Savard clignait des yeux, mais ne voyait rien. Tout ce qu’il voyait venir, c’est qu’il avait disputé sa dernière présence dans la Ligue Nationale.

Aujourd’hui, l’Ontarien est aux prises avec des problèmes d’anxiété. Sa vie n’est définitivement plus la même.

La ligue comprendra-t-elle un jour? Les coups à la tête sont sérieux. Comment est-il possible que Marc Savard ait pu traverser le protocole des commotions sans problème et vivre un tel calvaire aujourd’hui?

Les joueurs victimes de commotion sont trop fiers et déterminés pour abandonner leur équipe en pleine compétition. C’est à la ligue d’agir.

C’est à la ligue de surveiller le cas de Sidney Crosby étroitement et de tout faire en son pouvoir pour le protéger. Quitte à laisser quelques sous sur la table.

Des fois, je pense vraiment que Martin Lemay avait raison sur un point : la LNH est une ligue de Mickey Mouse.

En rafale

– Ça ne va pas bien pour Jesse Puljujarvi…

– Les Leafs signent des joueurs provenant d’outre-mer.

– Ryan Kesler est l’ennemi public numéro un, à Nashville.

– Il a du Patrick Kane dans le nez, ce Marner!

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