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Les gardiens québécois sont en train de disparaître dans la LNH

Il y a eu une époque où il y avait beaucoup de gardiens de but d’origine québécoise dans la LNH. Et ça ne fait pas si longtemps que ça.

Lors de la saison 2005-2006, pas moins de neuf cerbères venant de la région de Québec avaient disputé un minimum de trente matchs en saison régulière. Les noms de ceux-ci? Martin Brodeur, Roberto Luongo, Jean-Sébastien Giguère, Marc-André Fleury, Mathieu Garon, José Théodore, Marc Denis, Martin Biron et Pascal Leclaire.

Aujourd’hui? On retrouve seulement deux gardiens québécois dans les 62 postes occupés chez les 31 formations de la ligue. Je parle ici de Marc-André Fleury et de Jonathan Bernier.

À noter que Louis Domingue est maintenant utilisé comme « troisième gardien » par les Flames, alors il ne pouvait pas faire partie de cette courte liste.

Ce qui est fascinant dans tout ça, c’est qu’il ne semble pas y avoir de relève intéressante à ce poste chez les Québécois. Antoine Bibeau et Samuel Montembeault sont les seuls à avoir été repêchés dans les cinq dernières années à avoir disputé au moins un match dans le show.

Ces informations ont d’ailleurs été recueillies dans cet article de La Presse, écrit par Simon-Olivier Lorange.

Y’a-t-il un élément précis qui peut expliquer cela? À mon avis, absolument. Et, c’est tout à fait logique : le hockey est un sport qui a grandement évolué sur la scène internationale depuis les vingt dernières années.

Les gardiens de but québécois ne sont pas « pas bons », c’est juste qu’il est plus difficile de se faire valoir lorsque plein d’autres jeunes de partout dans le monde arrivent pour frapper à la porte de la LNH.

Est-ce un problème au niveau du développement de ceux-ci? Dur à dire. De toute façon, je ne veux pas m’embarquer là-dedans et je ne veux encore moins lancer une flèche à Hockey Québec, cette même fédération qui a développé tellement de talents depuis sa création en 1976.

Je dois vous avouer que j’ai bien hâte de voir qui sera le prochain gardien québécois à se faire valoir dans la grande ligue. D’ici là, profitons des derniers moments de Bernier et de Fleury dans le show.

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