La saison de Jonathan Drouin peut vraiment être découpée en deux parties : quand il jouait et quand il ne jouait pas. Évidemment, me direz-vous.
La démarcation est encore plus claire cette saison. De son propre aveu, il a connu un fort début de saison et il était dans son élément. « Je suis à mon meilleur quand je contrôle la rondelle, pas quand le jeu se joue devant moi, » a-t-il dit.
C’est ce qui nous amène au deuxième élément : quand il ne jouait pas, soit quand il était blessé.
Parce qu’il était fort en début de saison, sa blessure a fait mal au moral. Il voulait jouer et aider ses coéquipiers à revenir au sommet, mais ne pouvait pas. C’est véritablement ce qu’il a trouvé de plus frustrant, tel que rapporté dans ce vidéo de TSN 690.
Joel Armia, blessé samedi soir, était à son poste régulier.
Tomas Tatar brillait encore par son absence, lui → https://t.co/A8QoVcZQDk
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) March 9, 2020
La frustration est clairement un terme qui est revenu souvent dans les propos de Drouin. La tournure de sa saison a de quoi le choquer puisqu’il aurait bien aimé aider ses coéquipiers à 100 % de ses capacités.
Il a tenu ces propos-là il y a deux jours, soit avant que la LNH ne suspende ses activités en raison du dossier COVID-19. Voilà une autre frustation encore plus importante : celle d’approcher d’un retour, mais de ne pas pouvoir revenir pour une raison plus grande que nature.
Le #92 du CH tient toutefois à remercier le training staff du Canadien pour le coup de main au niveau physique, mais aussi moral. Il l’a gardé dans un bon état d’esprit dans les circonstances.
Tout ce sur quoi Drouin a travaillé (être à la bonne place au bon moment, garder son jeu simple) pourra donc être mis en application dans quelques semaines, dans plusieurs mois… ou sous d’autres cieux, pour ceux qui croient aux rumeurs de transaction le concernant.
Donc oui, c’est frustrant.