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Le contrat de Karl Alzner racheté sans pénalités cet été?

On répète souvent que le Canadien est l’une des équipes les mieux préparées (ou du moins, en meilleure position) pour faire face à cette crise. Ses propriétaires ont de l’argent et leurs activités autres que le hockey continuent, l’équipe avait un bon espace sous le plafond salarial, peu de ses joueurs devront négocier une nouvelle entente cet été, elle évolue au Canada (vs États-Unis, où la pandémie est moins contrôlée) et elle n’allait de toute façon pas participer aux séries d’après-saison. Il ne lui restait que quatre matchs à domicile à présenter…

Marc Bergevin pourrait même bénéficier d’un plafond salarial fixe ou en petite baisse.

Mais ce dont on parle peu, c’est de la possibilité de voir la LNH permettre à ses équipes de racheter des contrats sans avoir une pénalité comptable régulière insérer sur leur masse salariale comme c’est le cas chaque année.

Après le lock-out en 2012-13, les équipes ont pu racheter deux contrats chacune (en payant les deux tiers des salaires restants et les bonis à la signature) sans pour autant être imputées d’une pénalité comptable. Elles avaient deux périodes pour le faire : avant la saison raccourcie et avant la saison suivante.

Le Canadien en avait profité pour immédiatement racheter le contrat de Tomas Kaberle, puis pour racheter celui de Scott Gomez un peu plus tard.

Bref, le CH pourrait se créer encore plus d’espace sous le plafond en rachetant le contrat de Karl Alzner s’il y a des rachats sans pénalités de proposés lors de la reprise des activités.

Selon les règles actuelles, racheter le contrat d’Alzner donnerait des pénalités au CH durant quatre ans.

(Crédit: CapFriendly.com)

Si un ou deux rachats sans pénalités sont permis, Alzner recevrait 4,83 millions $ des 6,5 millions $ toujours promis à son contrat régulier.

Ça laisserait près de 25 millions $ disponibles pour signer Max Domi, Victor Mete, un second gardien de qualité, Ilya Kovalchuk, un défenseur gaucher et des joueurs de profondeur.

Et qui sait, peut-être pour accueillir un gros salarié qu’une autre équipe ne parviendra plus à payer ou à insérer sur sa masse salariale?

Karl Alzner a 31 ans et il possède toujours deux années de contrat. Il a terminé la saison à Montréal, davantage dans les estrades que sur la patinoire par contre. Son leadership et son attitude irréprochables lui permettraient assurément de se dénicher un nouveau (petit) contrat d’un an. Il pourrait à nouveau jouer dans la LNH – ce qu’il désire – et au final, il ne perdrait pas d’argent. Il recevrait près d’un million $ par année de sa nouvelle équipe et il toucherait près de 5 millions $ du Canadien. Tout le monde serait donc heureux!

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