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Le Canadien peut-il se passer de Paul Byron?

Malgré le départ d’Andrew Shaw pour la ville de Chicago vers la fin du mois de juin, Claude Julien devra manoeuvrer avec un déséquilibre au niveau des ailiers qui sont en mesure d’évoluer sur les trois premiers trios, l’an prochain.

Ailiers gauches : Jonathan Drouin, Tomas Tatar, Paul Byron, Artturi Lehkonen

Ailiers droits : Brendan Gallagher, Joel Armia

Comme vous pouvez le constater, quatre ailiers évoluant à la gauche sont de calibre top-9, selon toute vraisemblance. La solution logique sera donc d’envoyer l’un des ailiers gauches à droite ou encore d’envoyer Paul Byron ou Artturi Lehkonen sur la quatrième ligne. La première décision serait défendable, mais la deuxième un peu moins.

On peut tout de même dire que jusqu’ici, il n’y a pas de raison de paniquer. Tout devrait rentrer dans l’ordre.

C’est toutefois ici qu’on se doit d’ajouter un bémol qui pourrait tout changer.

Et si Ryan Poehling perce une place au sein de l’alignement partant du Canadien? Un tel scénario viendrait tout chambouler et forcerait probablement Marc Bergevin à bouger pour éviter un tel surplus. On vous rappelle que cette théorie est loin d’être loufoque, puisque plusieurs considèrent que le jeune américain est prêt à jouer dans la LNH en raison de son gabarit qui pourrait de façon assez parfaite lui offrir une transition temporaire vers l’aile droite.

(Crédit: YouTube)

À ce moment-là, une décision s’imposerait. Et une question m’a été posée aujourd’hui : le Canadien peut-il se passer de Paul Byron?

Peuvent-ils? Oui. 

Veulent-ils? Probablement pas. 

Malgré le surplus, Paul Byron (29 ans) porte un ‘A’ sur son chandail et est vu comme l’une des parcelles les plus importantes du groupe de leadership du Tricolore, à Montréal. Même lorsqu’on analyse l’éventuel repêchage d’expansion, le CH pourrait le protéger comme il l’a fait en 2017, pour les raisons énoncées ci-haut. On compare ici l’alignement sur papier à celui qui se côtoie tous les jours, dans le vestiaire du Centre Bell.

Bref. Le Canadien a perdu une tonne de joueurs au ballottage, l’an dernier, lorsque Jesperi Kotkaniemi a confirmé sa place à Montréal. Si Ryan Poehling fait de même, d’autres maux de tête pourraient se présenter au bureau de Marc Bergevin. Retardera-t-on son début dans la LNH même s’il est prêt? Les questionnements sont nombreux et les possibilités le sont aussi.

Le dossier dans son ensemble est un peu pêle-mêle, et c’est pour cette raison qu’il risque d’être encore plus compliqué à régler.

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