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L’avenir de Virtanen n’est pas assuré avec les Canucks

À la suite d’une belle présence en séries, les Canucks approchent d’un moment où des grosses décisions vont s’imposer. Le DG Jim Benning aura du pain sur la planche.

Oui, il a une marge d’environ 14 millions $ sur sa masse salariale. Il doit toutefois évaluer s’il conserve les services de Jakob Markstrom, qui demandera une bonne hausse de salaire. Sinon, il doit trouver un autre gardien pour partager le filet avec Thatcher Demko.

Il doit aussi statuer sur le sort de Tyler Toffoli et Christopher Tanev, qui peuvent devenir joueurs autonomes sans compensation.

De quoi faire fondre la fameuse marge de manoeuvre à la vitesse de l’éclair. Car Benning doit garder en tête que dans moins d’un an, il doit négocier une nouvelle entente avec Elias Pettersson et Quinn Hughes.

Surtout qu’il y a aussi le cas de Jake Virtanen qui va donner des maux de tête au DG.

À 24 ans, Virtanen vient de connaître sa meilleure saison à l’attaque (18 buts et 18 passes en 69 matchs). Ça s’est gâché durant les séries, avec 3 points en 16 rencontres. Il a même été envoyé dans les estrades au début du tournoi avant de revenir avec un rôle réduit.

Le problème pour Benning, c’est que malgré ces séries difficiles, Virtanen a amélioré ses statistiques offensives à chaque saison, avec un temps de jeu moyen oscillant autour de 13 minutes par rencontre.

Il va donc avoir un impact plus élevé que l’an dernier sur la masse salariale (1,25 millions $). Et il a droit à l’arbitrage salarial.

Le DG doit donc statuer bientôt sur ce qu’il doit faire avec Virtanen. Bien entendu, il peut décider de s’entendre avec son ailier. Il peut choisir de le laisser partir pour rien en ne lui donnant pas une offre qualificative (comme il l’a fait avec Ben Hutton à l’été 2019).

Il peut, finalement, essayer de ficeler une transaction.

C’est sûr que, si c’est cette avenue qui est choisie, Jim Benning n’a pas une position de force pour négocier avec les autres DG de la LNH, qui sont tous bien au fait de sa situation.

Est-ce que, le cas échéant, ça fait de Virtanen une option potentielle pour Marc Bergevin?

La réponse est oui. Même si Virtanen n’a pas toujours été un modèle de maturité en dehors de la patinoire.

Certains vont souligner à grands traits que Virtanen n’est pas un as du jeu défensif et qu’avec le temps, s’il était capable d’occuper un poste sur les deux premiers trios, il occuperait déjà cette chaise avec les Canucks.

Pour ma part, je crois que pour un prix raisonnable, l’ailier est capable d’amener une dimension physique à l’attaque. Avec sa vitesse, il cadrerait bien dans le système de jeu du Tricolore. On ne parle pas nécessairement d’un marqueur de 30 buts, mais s’il continue sa progression, une saison entre 20 et 25 buts n’est pas à exclure. Ça ne nuirait certainement pas au Canadien.

Bien entendu, je ne vois pas Virtanen comme un joueur qui va tirer son trio vers le haut, mais plutôt comme un bon complément potentiel.

Cela dit, si Jim Benning décide de laisser aller Tyler Toffoli, Virtanen a des grandes chances de demeurer à Vancouver. C’est un beau dossier à suivre!

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