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David Savard fait partie des joueurs autonomes qui ne craignent pas le Canada

Les restrictions en lien avec la COVID-19 mises en place au nord de la frontière canado-américaine auraient pour effet d’éloigner plusieurs joueurs (encore plus qu’avant) des sept équipes canadiennes.

Et le Canadien, malgré un superbe parcours éliminatoire, risque d’avoir plus de difficultés à attirer de bons joueurs autonomes que les six autres équipes canadiennes. La langue, la pression… et la possibilité de voir un passeport sanitaire être implanté pourraient tous les trois jouer contre Marc Bergevin si l’on se fie à la prémisse de départ énoncée en début de texte.

Marc Bergevin n’a toutefois jamais bâti le core de ses équipes via le marché des joueurs autonomes. Il y a fait quelques bonnes acquisitions (Chiarot et Toffoli), mais ses joueurs les plus importants, il les a repêchés ou acquis via transaction. Et ce n’est pas près de changer!

L’importance de bien cibler des joueurs d’ici – autant au repêchage amateur que sur le marché des transactions et sur celui des joueurs autonomes – est encore plus flagrante. Repêcher et développer un joueur d’ici est donc doublement payant : first, il t’appartient pendant plusieurs années et second, il a plus de chances de vouloir demeurer avec toi une fois son autonomie complète admissible qu’un joueur américain si l’on se fie à la prémisse de départ énoncée en début de texte.

Si bien sûr, il est capable de bien dealer avec la pression…

Il y a justement un petit gars d’ici qui n’aurait pas peur des marchés canadiens selon Elliotte Friedman : David Savard.

Et ça tombe bien puisqu’il intéresserait aussi le Canadien.

Savard est un défenseur droitier qui célébrera son 31e anniversaire en octobre prochain. Avec Jeff Petry comme unique droitier chez le Canadien présentement, il fitterait à merveille dans le depth chart montréalais.

Il vient de remporter la Coupe Stanley avec le Lightning, jouant entre 10 et 15 minutes par rencontre sur la troisième paire.

À 6’2, 233 livres et un profil plutôt défensif, il peut être vu comme une sorte de Chiarot ou Edmundson droitier… mais il ne faut pas penser qu’il remplacerait Shea Weber pour autant.

Il n’a pas récolté de point en 14 matchs réguliers avec le Lightning, avant d’obtenir cinq mentions d’aide en 20 rencontres éliminatoires.

Il a déjà récolté 23, 24, 25 et 36 points dans une même saison en début de carrière à Columbus.

Originaire de St-Hyacinthe, Savard a joué son hockey junior à Baie-Comeau et à Moncton.

Il avait un cap hit de 4,25 millions $ en 2020-21. Combien touchera-t-il la saison prochaine?

Est-ce qu’il y aura un fit entre Savard et le Canadien? La réponse au cours des prochains jours.

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