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Carey Price n’est tout simplement plus celui qu’il a déjà été

Combien de fois, depuis cinq ans, avez-vous eu un débat sur la place de Carey Price chez le Canadien? Si vous êtes aussi mordu de hockey que moi, la réponse à cette question est probablement « beaucoup trop souvent ». Toutefois, la question est justifiée. Les performances du gardien du CH ne sont plus du tout dignes de ce qu’elles ont été à une autre époque. Une époque où il volait des matchs à lui seul et était reconnu par certains comme étant le meilleur joueur de toute la Ligue nationale.

Cette époque est révolue. Les analystes ont beau s’entasser au micro pour nous répéter que Carey est toujours au sommet, ils oublient un facteur important de leur intervention : l’analyse. Les chiffres ne mentent pas. La moyenne de buts alloués du #31 est de 2.95 et son taux d’efficacité est présentement à .893. Cette dernière statistique représente un bas fond en carrière pour lui.

Vous voulez qu’on place les chiffres en situation de match? Pas de problème. Lors de cinq de ses 11 départs cette saison, le gagnant des trophées Hart et Vézina en 2015 a alloué au moins quatre buts.

Il accorde de mauvais buts, il ne fait pas la différence et ne passe définitivement pas le fameux eye test.

Un passage de l’article de Richard Labbé a attiré mon œil dans La Presse ce matin.

« Dans l’immédiat, Carey Price ne s’en va nulle part, mais il sera intéressant de voir si ses performances, jumelées à celles, plus solides, de Jake Allen, vont venir chambouler l’ordre établi. Un ordre établi depuis au moins 15 ans déjà, dans un univers ou personne, ou presque, n’a jamais remis en doute la suprématie du numéro 31. Est-ce le moment de le faire? La question se pose, oui. »

Je crois effectivement qu’on est en droit de questionner la place de Carey Price comme gardien régulier du Tricolore.

Maintenant, comment rebondira-t-il à la suite du congédiement de Claude Julien? Quel est son état d’esprit compte tenu du fait qu’il doit maintenant travailler avec un entraîneur-chef recrue? Une seule autre fois Carey a été placé dans une telle situation : en 2011-2012, lorsque Randy Cunneyworth est venu en relève à Jacques Martin.

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