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Brendan Gallagher est détesté des officiels

Qui n’aime pas Brendan Gallagher? Aucun partisan des Canadiens de Montréal n’a levé la main, mais plus de la moitié des officiels du circuit ont certes le bras dressé bien droit dans les airs. Les partisans de la Flanelle capotent sur Gally pour une tonne de raisons, dont son caractère, son niveau de compétitivité très élevé, sa fougue, son dynamisme et sa manie de gosser les gardiens adverses en se tenant près de la peinture de ceux-ci. Dans le cas des hommes zébrés, ils le détestent pour les mêmes raisons qui font en sorte que nous, les partisans du Canadien, l’aimons.

Donc, les arbitres le détestent, tout comme ses adversaires, qui ne semblent réellement pas capables de le sentir. Le numéro 11 est cocky et il est toujours in your face, ce qui rend les adversaires furieux. À son arrivée dans le circuit, il fonçait les yeux fermés, il dépassait régulièrement la ligne, et les arbitres se sont mis à siffler régulièrement pour l’envoyer au cachot. Le sifflet était souvent utilisé contre Brendan Gallagher.

Mais, avec le temps, lui qui roule sa bosse dans le circuit Bettman depuis maintenant huit ans a réussi à s’ajuster, tout en ne se dénaturant pas. À ce sujet, Louis Jean a apporté une donnée intéressante : cette semaine, c’est Zdeno Chara qui a franchi la ligne. Le grand vétéran a réussi à convaincre les arbitres que Gallagher était coupable d’un geste, donc ceux-ci ont chassé les deux (merci à la réputation de Gallagher). Chara perd le Nord parfois… et son coup sur Gallagher était de trop, surtout que le petit attaquant sort tout juste d’une commotion cérébrale.

Bref, Chara semblait écoeuré de la peste du bleu-blanc-rouge, mais sachez que Gally n’est pas seulement une peste par excellence que les arbitres ont à l’oeil… Il est également un joueur dominant dans plusieurs facettes du jeu, ce qui fait en sorte qu’il est sur tous les plans de match des clans adverses. De plus, son énergie de « soldat » fait de lui une source d’inspiration pour ses coéquipiers. Les arbitres ont droit de le détester, mais il n’en demeure pas moins que Gallagher ne doit rien changer de son style de jeu. Ça le rend unique.

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