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Au tour du jeu défensif de Cole Caufield d’être vanté au Wisconsin

Cole Caufield connaît une excellente campagne jusqu’ici dans la NCAA. Alors qu’il a vu plusieurs de ses coéquipiers tourner pro et que les attentes envers les Badgers, qui ont connu une saison difficile en 2019-20, n’étaient pas très élevées, on peut dire que Caufield a pris les choses en main.

Il est actuellement le meilleur buteur (14) ET le meilleur pointeur (28) de toute la NCAA.

Son nom fait aussi partie des candidats populaires au trophée Hobey-Baker (MVP de la NCAA) et pas besoin de vous dire que Caufield est l’un des favoris pour remporter cet honneur important. Il est d’ailleurs le joueur ayant reçu le plus de votes depuis l’ouverture du vote populaire.

Les haters de Caufield adorent ramener le fait qu’il n’a pas connu de très bons tournois aux championnats mondiaux junior… oubliant de dire qu’il a tout de même remporté l’or cet hiver et qu’il affiche une progression semblable (et même supérieure?) à Johnny Gaudreau dans le hockey universitaire américain.

Mais Caufield n’est pas qu’un simple marqueur de buts. En fait, il n’est plus ce type de joueurs individuels qui ont de faibles de chances de connaître du succès dans la LNH.

Il a amélioré son coup de patin, sa vitesse, ses changements de direction…

Il possède une superbe vision du jeu, étant désormais capable de délivrer de superbes passes caviar à ses coéquipiers…

Et contrairement à ce que racontent certains analystes québécois à la télé, le jeu défensif de Caufield est à point depuis quelque temps. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est Todd Milweski, journaliste sportif au Wisconsin… après avoir parlé avec Tony Granato, l’entraîneur de Caufield (et grand connaisseur de hockey, on s’entend).

Oui, Caufield demeure d’abord et avant tout un scoreur, mais il possède désormais plusieurs autres qualités. Ce n’est pas pour rien qu’il est l’un des grands favoris pour remporter le trophée Hobey-Baker.

Il a pris de la maturité, autant physiquement que mentalement. Il apprend vite et il a compris que mieux son trio jouait défensivement, plus rapidement il allait pouvoir récupérer la rondelle et pouvoir penser à marquer des buts. Il est devenu bon sans la rondelle, pour reprendre une expression populaire à Montréal.

Caufield a aussi une éthique de travail irréprochable présentement.

Joël Bouchard s’est récemment dit heureux d’avoir vu le CH prendre une chance avec un joueur différent en repêchant Caufield. Je pense la même chose. Et Scott Wheeler de The Athletic aussi, puisqu’il a classé Caufield meilleur espoir du CH présentement (devant Romanov, Mysak, Guhle, Harris, Primeau et Norlinder respectivement). Farrell, Struble, Hillis et Poehling arrivent loin dans le classement de Wheeler.

On aura encore la chance de voir Caufield sur les ondes de RDS/RDS2 ce weekend. Ce soir et demain soir à 20h00. À noter que Caufield a récolté au moins un point lors de ses 10 derniers matchs et au moins un but lors de ses cinq derniers.

Quand le verra-t-on à Montréal ou à Laval? Probablement une fois son équipe éliminée dans la NCAA… ce qui pourrait être long, on s’entend. Bref, Caufield pourrait rejoindre l’organisation montréalaise au printemps ou à l’automne, selon moi.

À noter que Pierre McGuire croit que Caufield est déjà prêt pour la LNH. Est-ce qu’il aura vraiment besoin d’aller faire un stage à Laval?

Ce ne serait pas une mauvaise idée, même si plusieurs pensent qu’il a déjà ce qu’il faut pour jouer dans le show. Il n’y a pas vraiment de place pour Caufield à Montréal cet hiver et Joël Bouchard a certes quelques petits trucs à lui donner/enseigner.

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