betgrw

2011 vs 2021 : des similitudes entre Ducharme et Cunneyworth

Le Canadien n’allait nulle part en décembre 2011 si bien que le 17 décembre, Pierre Gauthier a congédié Jacques Martin et l’a remplacé par son adjoint de l’époque Randy Cunneyworth.

Quelques semaines auparavant, Gauthier avait montré la porte à Perry Pearn, un adjoint de Martin.

Ce traitement choc n’a par contre pas eu les effets escomptés.

Fiche de Jacques Martin en 2011-12 : 13-12-7

Fiche de Randy Cunneyworth en 2011-12 : 18-23-9

Cunneyworth, qui possédait beaucoup d’expérience à titre d’entraîneur-chef ailleurs que dans la LNH (et seulement deux années et des poussières à titre d’adjoint dans le circuit Bettman) n’a pas su faire produire une gang de joueurs qui ne produisaient pas avant et il n’a jamais été nommé entraîneur-chef de façon régulière. On lui a montré la porte durant l’été.

Il y avait des limites à ce que pouvaient faire les joueurs qu’il avait sous la main et son manque d’expérience lui a fait faire quelques erreurs.

Remplacez Jacques Martin par Claude Julien et Randy Cunneyworth par Dominique Ducharme et vous avez plusieurs similitudes, right?

Fiche de Claude Julien en 2011-12 : 9-5-4

Fiche de Dominique Ducharme en 2011-12 : 10-10-5

Non seulement Ducharme ne parvient pas à faire mieux que Julien, mais il fait pire.

En 2011-12, le Canadien a dégringolé jusqu’au 28e rang (sur 30) dans la LNH. Il a pu repêcher Alex Galchenyuk au troisième rang overall.

On ne sait pas encore comment se terminera l’histoire du Canadien 2020-21. Parviendra-t-il à faire les séries? Y causera-t-il autant de dégâts qu’il espérait le faire avant le début de la saison?

Mais surtout… est-ce que Marc Bergevin conservera son emploi? Ou sera-t-il remercié comme Pierre Gauthier l’a été (avant la fin de la saison régulière) en 2012?

En début de saison, on dressait des parallèles entre le CH de cette année et des équipes championnes de la Coupe Stanley. On parlait de Marc Bergevin comme d’un candidat au titre de DG de l’année.

Quelques semaines plus tard, ils sont très peu à être optimistes présentement à Montréal. C’est fou comme ça change vite, dans le monde du hockey…

À la défense de Dom Ducharme, sachez qu’il est un bien meilleur coach que Randy Cunneyworth, mais qu’il apprend énormément (et à la dure) présentement. Cependant, dans un univers aussi compétitif que celui de la LNH, tu n’as parfois qu’une seule chance dans toute ta carrière. Surtout quand tu es un francophone…

Est-ce que Ducharme est en train de la bousiller, cette chance-là? Quand tu vises le sommet de la pyramide, tu dois trouver un moyen de saisir la possible seule chance qui te sera offerte.

À noter que Cunneyworth s’est joint à l’organisation des Sabres il y a quelques années, mais qu’il n’y travaille déjà plus.

Espérons que l’avenir de Ducharme, un maudit bon jack, sera plus rose que celui de Cunneyworth.

Si Dominique Ducharme s’appelait Dan Duckarm, je suis pas mal certain qu’on le critiquerait davantage dans les médias québécois. Le fait de parler français semble lui assurer une certaine immunité… qui est en train de tomber cependant.

On sent de plus en plus Ducharme dépassé par les événements et à court de solutions.

On répète depuis quelque temps que Ducharme doit faire son travail dans un contexte difficile, qu’il n’a pas les bons chevaux sous la main et qu’il ne peut donc rien faire. Pourtant, ce sont ces mêmes chevaux qui étaient semble-t-il des vecteurs vers la Coupe Stanley il y a quelques semaines à peine…

En espérant que le Canadien n’hésitera pas encore durant une ou deux décennies avant de redonner une première chance à un jeune entraîneur québécois…

Conclusion : espérons pour tout le monde (et pour plusieurs raison) que le Canadien retrouvera le chemin de la victoire (de façon régulière) au cours des prochaines semaines. Go Habs Go, comme dirait l’autre.

PLUS DE NOUVELLES