Le Canadien n’a toujours pas déniché de centre de premier plan, mais il a tout de même Phillip Danault dans ses rangs, un rouage important de ce groupe. Danault demeure en réalité un troisième centre de luxe qui peut jouer comme deuxième et connaître un certain succès. Mine de rien, lors de la saison 2016-17, il a récolté 40 points en 82 matchs. Lors de la saison moche, et avec une blessure de surcroît, il a conclu la campagne avec 25 points en 52 rencontres.
Malgré qu’il ne soit pas un pivot numéro un, il mérite une prolongation à long terme puisque lui, il a l’attitude, le caractère, la hargne, la détermination et le leadership dont le Canadien a besoin. En plus de ça, sa vision de jeu est supérieure à la moyenne, lui qui excelle lors des jeux de transition. Ajoutons à cela son jeu défensif impeccable et sa capacité à bien jouer sans la rondelle, une facette que préconisent les vieux de la vieille comme Michel Therrien ou Claude Julien.
Le CH doit signer Danault à long terme https://t.co/REvYA8FuxH
— RDS (@RDSca) June 26, 2018
Pour toutes ses raisons (PLUS QUE) valables, Marc Bergevin ne doit pas hésiter à lui octroyer un contrat digne des qualités de son joueur de centre. Avec des ailiers de qualité sur une deuxième unité, il peut certes être un élément CAPITAL pour le futur du Canadien, surtout qu’il n’a seulement que 25 ans. Il est apte à faire circuler la rondelle de façon constante et précise lorsqu’il se retrouve en zone adverse. Ah oui, il peut également transporter la rondelle avec sa vitesse et ses mains vives.
Voici un passage important du texte original de RDS au sujet de Danault :
Lorsque Danault orchestre les sorties de zone via une passe ou en transportant lui-même le disque, le Canadien quitte habituellement sa zone défensive sans pépin. Il ne faut pas sous-estimer cette facette du jeu, car pour véritablement enrayer une attaque adverse, il faut quitter son territoire défensif. De plus, les revirements commis sur le jeu de transition sont très coûteux, menant souvent à des chances de marquer de qualité en faveur de l’adversaire.
En plus de cette multitude de qualités, il excelle aussi pour soutirer ou harponner la rondelle à ses adversaires.
Au final, sans être un Sidney Crosby, pourrait-il devenir l’un des meilleurs centres «défensifs» de la Ligue nationale ? Un gars qui récolte 40-50 points, mais qui demeure l’outil principal du côté défensif de l’attaque? Tout compte fait, un Phil Danault, ça va coûter une tonne de millions.