Filip Mesar se voit à Laval et à Gothembourg cette saison

S’il y a bien un espoir que j’ai hâte de suivre cette saison, c’est Owen Beck. C’est David Reinbacher. C’est Jacob Fowler. C’est… plusieurs gars à la fois. Je ne vais pas tous les nommer.

Mais le nom de Filip Mesar ne me vient pas en tête rapidement.

Attention : je ne dis pas que j’ai abandonné sur le cas du jeune homme. Après tout, il serait vraiment, mais vraiment injuste d’abandonner sur un jeune de 19 ans après une saison plus ordinaire.

Ceci dit, il n’est pas le premier joueur qui me vient en tête parmi les espoirs du club. Sa saison de moins d’un point par match dans la OHL n’est pas la plus extraordinaire qu’il m’a été donné de voir. Ce n’était pas horrible, mais il a eu ses moments difficiles.

Il est parti à Kitchener avec la déception de ne pas rester à Laval et ça paraît.

Et là, cette année, il ne cesse de répéter qu’il veut être à Laval. Je ne sais pas si ça arrivera à coup sûr, mais c’est encore une fois ce qu’il a répété à Simon-Olivier Lorange en marge du showcase de la LNH.

Je ne crois pas qu’une année de plus dans le junior lui ferait du tort. Dominer une ligue (ou se placer dans une position pour dominer) n’a jamais été vilain pour un joueur… et je ne crois pas que c’est à Laval qu’il pourra le faire.

Mais c’est vraisemblablement le plan. C’est bizarre quand même de l’entendre « prendre pour acquis qu’il jouera dans la AHL »… Parce qu’il pourrait aussi retourner dans le junior. À pareille date l’an dernier, il avait aussi mis de la pression pour jouer dans la Ligue américaine et il avait fini par être envoyé à Kitchener dans la OHL.

Les entraîneurs du Canadien, tel que rapporté par La Presse, veulent voir Mesar jouer « dans une grosse ligue » en 2023-2024. D’après moi, ça veut dire la LAH parce que je ne le vois pas retourner en Europe.

Son plan est aussi de participer au Championnat mondial junior pour une troisième et dernière fois. Il croit qu’avec Simon Nemec et Dalibor Dvorsky, les Slovaques pourraient surprendre.

Ceci dit, il ne s’attend pas à voir Juraj Slafkovsky rejoindre le groupe à Gothembourg, en Suède. Il pense comme bien des gens sur celle-là.

Le camp d’entraînement de Mesar sera important pour mettre dans la tête de gens comme moi que oui, il peut bel et bien tirer son épingle du jeu à Laval et qu’il peut reprendre sa place d’espoir important. Et je ne demande qu’à me faire prouver que j’ai tort.

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