Eugene Melnyk n’a pas la réputation d’être particulièrement éthique dans ses pratiques. Inutile d’énumérer les nombreuses controverses l’ayant impliqué lors des dernières années, mais aussi jadis, lorsqu’il était le fondateur et propriétaire de l’entreprise pharmaceutique canadienne Biovail.
Il semblerait maintenant que Eugene Melnyk et les Sénateurs (peut-être indirectement) sont impliqués dans un autre petit scandale.
Suite à la publication du vidéo des joueurs des Sens dans un Uber de Phoenix, l’organisation avait demandé au Ottawa Citizen de retirer le vidéo avant de bannir Ken Warren de leur avion nolisé, en raison du refus.
Paraîtrait-il qu’au même moment que cette histoire a explosé et fait jaser pendant quelques longues journées, des utilisateurs Twitter mystérieux ont fait une apparition sur la plateforme afin d’attaquer le journal et de défendre les intérêts d’Eugene Melnyk.
Les photos utilisées (majoritairement de jeunes femmes) peuvent être retrouvées de façon assez facile sur Internet, grâce à une recherche par image. Il est présentement évident que ces comptes étaient des faux, et deux options ressortent de cette histoire.
A) Eugene Melnyk a fait l’achat d’une armée de faux comptes afin de se défendre et de mettre de la pression contre le journal critiqué.
B) Quelqu’un a fait cet achat dans le but de «framer» Melnyk pour quelque chose qu’il n’a pas fait.
Les deux options sont logiques, mais la première l’est particulièrement dû au passé douteux du propriétaire des Sénateurs.
En 2013, les articles de Travis Yost ainsi que son compte Twitter avaient été piratés suite à des publications à propos de la situation financière de Melnyk. Rien n’a été prouvé, mais disons que le «timing» était curieux.
Ça continue de plus belle. On n’a pas fini d’entendre parler des Sénateurs, et ça, vous pouvez en être certains.