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Être émotif ou pas n’est pas un indicateur de la valeur d’un DG

Montréal est un marché passionné au niveau du hockey, on le sait. Les amateurs sont investis dans le club et cela se voit très bien quand on réalise la place du hockey au Québec.

On s’en rend compte quand on voit la vague d’amour reçue par Patrick Roy dans la course au nouveau DG. Les fans aiment les anciens – beaucoup plus que l’organisation, du moins – et veulent les voir avoir un rôle.

Patrick Roy était le favori de bien des fans en raison de sa passion. Il amène une énergie incomparable et cela appelle bien des gens.

Mikaël Lalancette a d’ailleurs dressé un portrait qui démontre que plusieurs anciens passionnés n’ont pas eu leur chance avec le Canadien une fois leur carrière terminée. Roy n’est pas le seul.

Cela dénote d’une tendance qui est de plus en plus claire : pour prendre la direction d’une équipe, l’émotion n’est pas un critère.

Il est vrai qu’en regardant messieurs Molson, Gorton et Hughes, ce n’était pas de l’émotion pur qui en ressortait. Cela faisait différent de Stephen Bronfman, qui a parlé hier aux médias de la fin de son projet de ramener les Expos en garde partagée.

(Crédit: Twitter)

Mais ce n’est pas le seul indicateur. C’est peut-être différent du poste d’entraîneur, où la passion de voit/juge plus facilement.

Mais pour ce qui est de la direction, même si ça plait plus aux fans, ce n’est pas un critère. Ce sont les résultats qui font foi de tout. Le but du DG n’est pas de plaire aux partisans par son attitude, mais bien par ses actions.

Attention : je ne suis pas en train de dire que Patrick Roy ou qu’un autre émotif fait moins le travail. Ce n’est pas mon point et je ne le sais pas puisque je n’étais pas dans le processus d’entrevues.

Mon point, c’est de ne pas juger Kent Hughes simplement parce qu’il est moins émotif que Marc Bergevin l’était. Ce sur quoi il faut le juger, c’est, par exemple, sa gestion de la masse salariale.

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