Établir le prix à donner pour Pierre-Luc Dubois sera difficile pour Kent Hughes

Pierre-Luc Dubois est de retour dans l’actualité. Sa relation possible avec le Canadien, c’est un secret très mal gardé, et il suffit que quelqu’un ne revienne sur cette possibilité pour que la machine reparte.

Ce quelqu’un, cette semaine, c’est Elliotte Friedman qui a estimé que les chances étaient de 95% joue pour le Canadien.

Cette situation est assez inconfortable pour les Jets, qui pourraient être obligés d’échanger leur attaquant avant de le perdre contre rien sur le marché des agents libres.

Tout ça est très sensé. Or, on peut dire l’inverse pour le Canadien, qui pourrait avoir de la difficulté à justifier la transaction d’un jeune espoir très talentueux, sachant qu’on pourrait acheter Dubois sans avoir à donner quoique ce soit aux Jets, le 1er juillet 2024. En quelque sorte, on peut établir qu’une transaction achèterait un an de Dubois, et une certaine paix d’esprit pour les dirigeants du Canadien qui voudraient du Québécois à Montréal.

Qui pourrait donc être inclus dans une transaction sans trop faire mal à la belle banque d’espoirs du Canadien?

Cette question a été le sujet d’une discussion entre Tony Marinaro et Brian Wilde lors du dernier Sick Podcast, durant lequel Wilde s’est prononcé sur les quelques possibilités qui s’offrent au CH.

Le journaliste ne croit pas que le Canadien devrait offrir son choix de première ronde, ni ses meilleurs espoirs.

«Non (je ne donnerais pas le choix de première ronde).Tu ne donnes aucun de tes meilleurs espoirs. […] Je ne donnerais pas Lane Hutson, Logan Mailloux, Joshua Roy, Riley Kidney… Je donnerais peut-être Owen Beck.»

Même s’il est curieux de voir Kidney dans la liste des intouchables et non Beck, cette réflexion démontre à quel point la situation est particulière.

Si l’on parlait d’effectuer l’acquisition de Pierre-Luc Dubois de façon naturelle, sans que son intérêt de rejoindre Montréal n’ait été autant médiatisé, même le plus grand croyant de Riley Kidney comprendrait que ce dernier soit inclus dans une transaction pour un joueur de 60 points.

Il sera très curieux de voir comment cette situation évolue au cours des prochains mois. Il s’agit certainement d’un cas isolé qu’on voit rarement dans la LNH.

Le Canadien semble en position de force, mais sera-t-il impatient d’ajouter Pierre-Luc Dubois à son alignement?

Est-ce qu’un choix de première ronde, ça sonne moins pire, parce qu’il n’a pas encore un nom?

Une chose est certaine, ce dossier unique ne sera pas simple à décortiquer pour les dirigeants du Canadien.

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