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Erik Karlsson : les Maple Leafs ont parlé aux Sharks à son sujet

Erik Karlsson vient de connaître une saison exceptionnelle. Le défenseur des Sharks a amassé 101 points en 82 matchs, ce qui lui a permis de se mériter le trophée Norris hier soir. Et avant qu’on me parle de son différentiel, regardez l’équipe qui l’entourait et les situations dans lesquelles il était utilisé : il est important de mettre du contexte autour des chiffres.

Ceci dit, Karlsson ne s’en cache pas : il aimerait jouer pour une équipe qui aspire aux grands honneurs, et ce ne sont pas les Sharks qui vont lui offrir cette chance. En d’autres mots, il veut être échangé.

Son imposant contrat de 11,5 M$ par année jusqu’en 2026-27 fait en sorte que la tâche n’est pas évidente, surtout dans un monde où le plafond salarial n’augmente pas. Les Sharks ont beau être potentiellement prêts à retenir du salaire (mais probablement pas 50%), il sera tout de même assez dispendieux pour son nouveau club.

Par contre, ça n’empêche pas les équipes de s’y intéresser. Et parmi celles qui lui font de l’œil, il y a… les Maple Leafs de Toronto.

Oui oui. Les Maple Leafs.

Ceci dit, ils ne sont pas les seuls : parmi un bon nombre d’équipes qui sont intéressées par ses services, il y a également le Kraken et les Hurricanes, qui pourraient le réunir avec Brent Burns.

En même temps, ça n’avait pas fonctionné à San Jose.

Pour en revenir aux Maple Leafs, par contre, je me demande si c’est réellement une bonne idée pour eux de s’intéresser à un autre gros salarié. Le club doit déjà trouver de l’argent pour signer Auston Matthews et William Nylander d’ici 12 mois (et, idéalement, ça se fera cet été), et même s’ils ont encore 10 M$ à dépenser avant d’atteindre le plafond salarial, ils n’ont présentement que huit attaquants de la LNH sous contrat.

Et aux dernières nouvelles, ça en prend 12 dans une formation typique – en plus des extras.

Parlant de Matthews et de Nylander, d’ailleurs, Morgan Reilly a récemment été questionné au sujet de ses deux coéquipiers, et visiblement, il semble assez optimiste de les voir demeurer en ville à long terme.

Je ne sais pas comment Brad Treliving pourrait gérer le tout, mais ce sera une situation à surveiller. Est-ce que Karlsson sera un autre gros salarié à Toronto? La réponse d’ici quelques semaines.

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