Quand vous entrez sur le site de DansLesCoulisses.com, la plupart du temps, c’est pour en apprendre plus sur les dernières tractations qui concernent les Canadiens, sur les léthargies de certains joueurs ou encore sur le brassage de trios de Claude Julien.
Bref, vous en apprenez plus sur des professionnels. Populaires. Millionnaires. Des athlètes de renom qui pratiquent leur art à temps plein.
Mais la réalité, c’est que la plupart des athlètes ne jouissent pas de ce luxe. En plus de pratiquer leur sport, ils doivent travailler. S’occuper de leur famille. Ou même, étudier.
Parmi ceux-ci, on trouve Alexis Lepage, 26 ans, qui étudie à la maîtrise en développement des personnes et des organisations à FSA ULaval.
Alexis s’entraîne de 20 à 25 heures dans la piscine, sur la piste de course ou sur son vélo en caressant un rêve: participer aux Jeux olympiques de Tokyo, en 2020.
« Et j’ai aussi des rendez-vous chez le massothérapeute. Mon sport, c’est l’équivalent d’un emploi à temps plein (…) » me rappelle-t-il, au bout du fil, à des milliers de kilomètres, alors qu’il est en plein camp d’entraînement en Arizona.
Gérer « un emploi à temps plein » en plus des études, c’est le quotidien d’Alexis, depuis son entrée au baccalauréat en administration des affaires à FSA ULaval.
La faculté propose un programme « à la carte » qui permet aux étudiants de bâtir leurs horaires en fonctions de leurs ambitions. Il est donc possible pour lui d’assister à ses cours en classe, en ligne, en français et en anglais, selon ses besoins.
Alexis, un ancien de l’équipe d’athlétisme, de triathlon et de cross-country du Rouge et Or s’est inscrit majoritairement à un cursus général, un cheminement qui lui a offert plus de flexibilité.
« Il y a beaucoup d’options pour les cours, mais moi, en choisissant un parcours général, je pouvais faire le plus de cours à distance possible. Comme je fais du triathlon à travers le monde, c’est parfois compliqué d’être en classe », explique-t-il.
La faculté lui permettait même de faire ses examens avant ou après les dates prévues, lorsqu’il avait des compétitions.
« Mais elle était quand même stricte… Ce qui était bien, parce que ça me responsabilisait, ça me disciplinait de devoir faire mes cours selon les mêmes délais que les autres. »
Les portes ouvertes
Faisant partie des 550 athlètes de l’ULaval qui performent au sein des 17 clubs de l’Université Laval – et plus précisément, des 120 athlètes qui étudient à FSA ULaval – Alexis a toujours su qu’il devait garder à l’oeil son avenir professionnel « après-carrière sportive ».
C’est pour ça qu’il a choisi cette faculté et les études en administration. Pour s’assurer de se garder des portes ouvertes professionnellement.
« J’aimerais bien avoir ma propre entreprise, mais je ne sais pas dans quel domaine encore. Je compte faire du triathlon jusqu’en 2024, et après, commencer à travailler, explique-t-il. J’ai un projet avec ma copine: on investit en immobilier pour être plus indépendant financièrement. J’aimerais ça travailler à mon propre compte. »
Finalement, Alexis n’est peut-être pas comme les millionnaires du milieu du sport, mais il étudie dans une école qui fait partie du 1% des meilleures écoles de gestion au monde selon l’AACSB et l’EQUIS.
De plus, ses chances de participer aux prochains Jeux olympiques sont bien réelles. Tout ça, il le doit à la flexibilité des cours proposés par sa faculté et à ses entraîneurs à l’Université Laval, qui l’ont mené à se surpasser physiquement pour atteindre de nouveaux sommets.
« Ce sont de très bons coachs, dévoués et qui se donnent à 100%. Ils sont très focus et gardent toujours en tête les délais à respecter avec les compétitions. »
Mais vous le savez, pour chaque Alexis, il y a des centaines d’étudiants normaux. Des gens comme vous et moi, qui veulent simplement garder la forme au gym, bouger un peu, en misant davantage sur leur avenir professionnel que sur autres choses.
Pour ces étudiants-là, FSA ULaval propose un lieu sain pour faire ses études, avec en prime, le PEPS, plus grand complexe sportif universitaire de l’Est du Canada.