En ce moment, Wayne Gretzky n’a pas la faveur populaire des amateurs de hockey au Canada.
Parce que ses liens avec Donald Trump ne plaisent pas à de nombreux Canadiens et parce que sa façon d’agir hier soir sur la glace a refroidi bien des gens, il n’est pas dans les bonnes grâces de bien des Canadiens.
En ce moment, ça se voit sur les réseaux sociaux.
Sa relation avec Donald Trump et ses agissements avant le match ont soulevé la grogne au Canada → https://t.co/NF7xcU57Gs
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) February 21, 2025
Mais ça ne date pas d’hier (littéralement) que les gens soient découragés de Gretzky. En fait, depuis quelques mois (soit depuis qu’on a compris à quel point il est proche de Donald Trump), les gens s’identifient moins à lui.
C’est bien correct. Quand quelqu’un ne rejoint pas nos valeurs, il est possible que ça change des choses.
Mais ce n’est pas parce que quelqu’un n’a pas les mêmes valeurs que nous qu’il faut tenter de lui enlever ses reconnaissances du passé. Ce n’est pas une base assez solide pour le faire.
Je fais ici référence à une pétition pour qu’une rue d’Edmonton au nom de Wayne Gretzky soit renommée autrement en raison des liens que l’ancien joueur de hockey entretient avec Trump.
“The not-so-Great One? Edmonton resident says it’s time to rename Wayne Gretzky street due to Trump links.”#Yeg https://t.co/ZreEqaLdF1
— Thomas A. Lukaszuk (@LukaszukAB) February 19, 2025
Qu’on se le dise : je ne suis pas impressionné par le point de vue de Gretzky, qui supporte Trump et ses idées ridicules envers le Canada, incluant les tarifs douaniers et la saga du 51e État.
Mais d’enlever la rue à son nom parce que nous n’avons pas les mêmes idées politiques? Ça va trop loin.
Le fait de se baser sur cette raison-là, à mes yeux, ça jette un mauvais précédent. Si Gretzky avait commis un crime grave, ce serait une autre histoire. Mais là, ce n’est pas le cas.
Je comprends cependant qu’il peut y avoir un certain malaise qui n’existait pas avant en voyant la rue. Mais changer le nom de la rue sur cette base-là, ce serait d’ouvrir une boîte de Pandore.