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Dossier Marc Bergevin : Geoff Molson ne ferait pas les choses différemment

Cet après-midi, gros coup à la radio : le 91.9 Sports a accueilli Geoff Molson dans l’émission du retour. Le proprio de la formation a été questionné par Martin Lemay sur une foule de sujets en lien avec le club.

Qu’est-ce que je retiens de tout ça?

1. Questionné à savoir pourquoi on ne l’entendait pas plus, il a mentionné qu’il avait une bonne équipe avec des gens (France Margaret Bélanger, Chantal Machabée, Jeff Gorton, Kent Hughes et Martin St-Louis) qui représentaient bien le Canadien.

Il veut leur laisser de la place.

2. Sans avoir eu peur du désintérêt de son club en début de saison, M. Molson avait mal à son Canadien. Il sait que les fans sont passionnés et il a vu les jeunes fans tomber en amour avec le Canadien à un moment pandémique où tout le monde en avait besoin.

Il savait donc qu’il fallait leur donner les outils pour tomber en amour à nouveau avec le club. Cela passe notamment par des jeunes, comme avec P.K. Subban dans le temps, par exemple.

3. Et pour ça, il a jugé qu’il fallait effectuer des changements.

À la base, il ne tenait pas à tout prix à changer de DG. L’été dernier, il n’était simplement pas certain de savoir s’Il voulait continuer avec Marc Bergevin (et il ne pouvait pas le laisser aller quelques semaines après une finale de la Coupe et un été extraordinaire) et les deux hommes ont décidé d’attendre.

Monsieur Molson, qui avait acheté le plan de Marc Bergevin de reboot en 2018, ne savait pas encore quoi faire. La situation contractuelle a simplement mis de la pression sur la réalité des choses.

Le début de saison a donc statué pour lui, mais il ne regrette rien. Il voulait prendre le temps d’observer.

Je ne ferais pas les choses différemment [dans le dossier Marc Bergevin]. – Geoff Molson

4. Le proprio croit en l’avenir de son club et il aime voir les fans supporter le club malgré la vilaine position au classement. Au moins, cela fera un bon repêchage à Montréal.

Et pour ça, il crédite la nouvelle direction.

5. En jasant avec Jeff Gorton pour trouver (éventuellement) un remplaçant à Marc Bergevin, il a adoré sa vision et son expérience dans l’optique de faire du CH un club qui peut gagner chaque année. Il le voulait, mais le proprio voulait un homme qui parle français.

C’est un peu de là que le « monstre à deux têtes » est né. Diviser un gros poste en deux répartit la pression, permet d’embaucher deux hommes aux forces complémentaires et au parcours différent, mais permet aussi d’avoir en place Jeff Gorton, un Américain qui ne parle pas français.

6. En ce moment, Molson aime ce qu’il voit de ses nouvelles embauches. Il n’a pas eu peur de prendre des risques et ça rapporte.

Il mentionne aussi qu’en 2012, il a pris le risque de donner à Marc Bergevin, alors inexpérimenté, les clés de la voiture. Il sort des sentiers battus quand il le faut si ça peut aider son entreprise.

7. M. Molson n’est pas tombé en bas de son siège quand le nom de Martin St-Louis a été soulevé comme coach. Pourquoi?

Parce qu’en entrevue, quand Jeff Gorton et Kent Hughes ont (individuellement) été questionnés sur des hommes de hockey les inspirant, le nom de St-Louis est sorti de la bouche des deux hommes.

8. L’embauche de Chantal Machabée n’est pas sortie de nulle part puisque ça faisait longtemps qu’elle était dans le viseur de M. Molson. Il voulait donner cette direction-là aux communications du club.

Il ne l’a pas dit explicitement, mais on sent qu’une telle embauche aurait été difficile à faire sous l’ancien régime.

9. Sans donner de montant (évidemment), il a affirmé que la pandémie a frappé fort. Un an sans les partisans dans les gradins, cela a forcément laissé des traces chez le CH.

Excellente entrevue, donc. Ça faisait du bien de l’entendre parler.

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