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Donner sept millions de dollars par année à Brendan Gallagher comporte plusieurs risques

Présentement, Brendan Gallagher gagne 3.75 millions de dollars. On sait tous ce que contrat en est un de type team-friendly puisqu’il vaut chaque sous de son entente.

Mais comme l’a souligné François Gagnon, il va passer à la caisse. Selon les informations de Gagnon, un contrat à long terme (sept ans?) entre six et sept millions de dollars.

Entendons-nous : le Canadien veut faire de Brendan Gallagher son plus haut salarié chez les attaquants. Et ça, on ne peut pas être contre l’idée. Après tout, le gars est le moteur de l’attaque des siens et il est un marqueur de 30 buts.

Il mérite ce titre.

Mais est-ce qu’il doit gagner sept M$? Je crois que ce serait beaucoup. Pourquoi? Plusieurs raisons.

D’abord, Gallagher est un joueur qui donne toujours tout. Il mérite d’être payé pour ce qu’il fait pour le club, aucun doute là-dessus… mais il ne doit pas hypothéquer le plafond en fou pour autant si jamais il ne pouvait plus jouer avant la fin de son entente. Des gars comme Andrew Shaw et Ryan Kesler le démontrent un peu.

Puis, on sait qu’en donnant plus d’années, on peut souvent réduire le montant annuel. Et comme il s’enligne pour un long contrat, lui donner quelque chose comme 56 millions de dollars sur huit ans serait difficile à avaler sur le plafond salarial.

Dois-je rappeler que le plafond sera fixe en vue des prochaines années? Son impact sous le plafond (en pourcentage) ne serait donc pas moins important.

Mais surtout, le plus haut salarié d’un club sert de base. Présentement, c’est Jo Drouin chez les attaquants et il gagne 5.5 millions de dollars. Brendan Gallagher gagnera donc plus que ça.

Mais comme le CH a deux joueurs (Nick Suzuki et Jesperi Kotkaniemi) qui ont le potentiel d’être meilleurs que Gallagher, ils se serviront de lui comme base de négociation. Et avoir ces deux gars-là qui gagneraient (au moins) 14 millions de dollars, ça ferait mal.

Surtout si un autre bon attaquant débarque à Montréal un jour.

L’idée n’est pas de ne pas payer le gars. L’idée, c’est de ne pas trop lever la barre pour les autres.

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