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Des retrouvailles assurées et une résurrection possible pour Eberle

Avec un John Tavares toujours sans contrat au-delà de la prochaine campagne, Garth Snow a tout intérêt à dénicher des arguments de taille pour convaincre son capitaine de rester fidèle à l’organisation qui l’a repêché il a de cela huit ans. Le directeur général des Islanders en a certainement trouvé un bon en faisant de Jordan Eberle son nouvel ailier droit durant l’été. Les deux hommes retrouveront-ils la chimie d’antan qui leur avait permis de remporter les grands honneurs au Championnat du monde junior de 2009 ? Répondez à cette question et vous aurez déjà une meilleure idée de l’endroit où aboutira Tavares au terme de la saison 2017-2018.

Les statistiques compilées par lui et Eberle lors de ce tournoi ont de quoi faire sourire les partisans des insulaires. Les deux Canadiens y avaient amassé un total de 28 points, terminant respectivement au deuxième et troisième rang du classement des marqueurs. Cette production est impressionnante, surtout considérant le fait qu’elle n’est répartie que sur six petites rencontres.

Une hypothèse concernant une éventuelle chimie dans l’uniforme des Islanders ne serait pas bien riche en crédibilité si elle ne s’appuyait que sur cet échantillon de six matchs… mais ce n’est pas le cas. À trois reprises depuis, Tavares et Eberle ont unis leurs efforts pour défendre les honneurs de leurs pays sur la scène internationale. On pourrait y voir là un signe que le bal printanier n’est pas une fête à laquelle ils sont souvent invités, ces trois occasions se traduisant par une participation au Championnat du monde, tournoi tenu simultanément avec les séries de la LNH.

La réputation du numéro 91 n’est plus à faire à Long Island. Ce dernier se veut l’un des plus grands leaders de toute la Ligue Nationale, autant de par son attitude que de par les résultats qu’ils cumulent avec la constance d’une horloge sur la surface glacée. La situation est quelque peu plus nuancée au sujet de son nouveau coéquipier. Le choix de première ronde des Oilers en 2008 a eu de très bons flashs et a compilé des chiffres décents lors de son passage en Alberta, mais ses anciens partisans risquent tout de même d’en garder un souvenir imparfait.

Crédit Photo : USA Today

Ses performances n’ont jamais vraiment su voler à la hauteur des attentes fondées en lui. C’est toutefois son incapacité à amener son équipe à un autre niveau qui laissera un goût amer en bouche aux gens d’Edmonton. Le groupe de jeunes meneurs qu’il formait autrefois avec Nugent-Hopkins et Hall n’est jamais parvenu à guider l’équipe au-delà du calendrier régulier de 82 matchs. Il aura fallu un certain Connor McDavid pour sortir l’organisation de sa torpeur sans fin.

Les Islanders n’enverront pas une équipe étoile sur la glace en octobre prochain. Eberle n’aura peut-être pas la chance, du moins cette saison, de racheter le triste total de deux points récolté lors de sa première expérience éliminatoire. Sauf qu’un changement d’air est toujours bénéfique. Combinez à ce changement atmosphérique la pression en moins sur les épaules du numéro 14 et les retrouvailles avec son vieil ami, et vous obtiendrez peut-être un résultat surprenant. Obtenez ce résultat surprenant, et vous lirez peut-être à pareille date l’an prochain, un article expliquant le poids qu’aura eu Eberle dans la signature à long terme de Tavares à Brooklyn.

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