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Des joueurs se disent plus épuisés en quarantaine que durant la saison

Il n’y a personne sur la planète dont la vie n’a pas été changée par la COVID-19. Le sport et ses athlètes populaires et multimillionnaires n’y échappent pas.

Blake Wheeler, capitaine des Jets, a avoué à plusieurs journalistes hier lors d’une vidéo-conférence qu’il était plus épuisé en isolement avec ses trois enfants qu’il ne l’était lorsqu’il jouait au hockey. Il avoue un peu mieux comprendre la vie quotidienne de sa femme.

Bienvenue dans la vraie vie, Blake! La vie où les parents comme nous tous sommes brûlés par le boulot et la routine durant la semaine… et brûlés par notre vie de famille le weekend.

Un joueur de hockey a beau s’entraîner, jouer des matchs et voyager souvent en début de nuit, reste qu’il est souvent sur la route, qu’il a des moments de repos et qu’il s’amuse beaucoup. Présentement, presque tous les parents, y compris ceux de jeunes enfants/ados à la maison, doivent remplir un tout nouveau rôle : vivre avec les enfants 24 heures sur 24. Les amuser et les éduquer ne sont pas des choses nécessairement faciles au quotidien! Ajoutez à ça le ménage et la cuisine…

Et il y en a qui doivent trouver le moyen de travailler de la maison à travers cette tâche de fou!

Wheeler a aussi avoué que sa réserve/collection de bouteilles de vin baissait, hehe. Je ne connais pas beaucoup d’amis qui avaient une réserve d’alcool, sincèrement…

Alex Pietrangelo a quant à lui indiqué que c’était un peu fou de vivre constamment avec trois enfants et deux chiens dans la maison! Le défenseur des Blues profite de la sieste de ses enfants durant l’après-midi pour s’entraîner.

Zach Parise a pour sa part confié qu’il se levait à 5h00 chaque matin pour vivre le crise du terrible two avec son enfant de 2 ans. On est loin des applaudissements de milliers de partisans ici… #Glamour

Charles Hudon, lui, profite de cette pause forcée pour s’entraîner avec ses enfants, devant des émissions pour les plus jeunes. Ce sont des entraînements différents de son programme régulier, mais ça le raque quand même, dit-il.

Au final, il y a quand même du positif derrière tout le noir de cette pandémie… et certains joueurs comme Gabriel Landeskog s’efforcent de le voir.

Il faut par contre avouer qu’il est plus facile de trouver du positif derrière tout ça quand tu es jeune, en pleine santé, riche comme Crésus et que ton énorme chèque de paye continue de rentrer. Les joueurs qui rush par moments présentement ne pourront que mieux apprécier leur vie privilégiée d’athlète professionnel après, comme le soulignait l’excellente Chantal Machabée hier soir.

J’espère qu’ils seront aussi en mesure de mieux comprendre tous les sacrifices que font les partisans pour supporter leurs joueurs et leur équipe favoris.

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