Marc Bergevin s’est entretenu avec Jean-Charles Lajoie, sur les ondes du 91.9 Sports, et le JiC est parvenu à soutirer quelques petites informations intéressantes de la bouche du DG. Bergevin ne s’embarque toutefois pas trop, mais il a livré une marchandise intéressante. Voici les notes que j’ai prises pendant cette discussion radiophonique.
Lajoie a rappelé que les joueurs comme Alex Radulov, P.K. Subban, deux animateurs de foule, Andrei Markov, Alex Galchenyuk et Max Pacioretty avaient quitté l’équipe : Est-ce à cause des difficultés avec ceux-ci? Bergevin s’est justifié : «Radu a choisi le contrat… Markov vieillissait, donc il faut savoir passer à autre chose et Galchenyuk, on voulait se diriger dans une autre direction. Sur celle-là, il n’a pas élaboré.
"Radu, on voulait le garder à Montréal. C’était une décision monétaire. On voulait le garder. On a offert un beau contrat à Andrei, et personne ne lui a offert de contrat. On était dans le marché. Mais il a 40 ans. Un moment donné, il faut tourner la page" – Marc Bergevin
— Jean-Charles Lajoie (@JiCLajoie) September 20, 2018
JiC et Bergevin sont revenus sur les spéculations au sujet d’une chicane l’impliquant avec Max Pacioretty. Il a nié cela du revers de la main. Berg, selon ses propres dires, n’a JAMAIS exigé à Max Pacioretty d’arriver dans l’avion ou dans le vestiaire afin de brasser ses camarades.
"Totalement faux. J’ai eu des conversations avec Max. Je ne veux pas le pointer du doigt, mais il a eu une saison difficile" – Marc Bergevin au sujet de la rumeur d'un échange musclé entre Bergevin et Pacioretty dans un vol d'avion #JiCEnLiberté
— Jean-Charles Lajoie (@JiCLajoie) September 20, 2018
Toujours au sujet de numéro 67, le directeur général du Canadien a réellement donné une fenêtre de 6 heures à George McPhee pour qu’il s’entende avec Pacioretty. S’il ne réussissait pas à conclure avec lui, la transaction n’aurait pas eu lieu. Les négociations duraient depuis le mois de juin.
"Je peux te confirmer que les pourparlers ont duré environ 2 mois. Il y a eu des noms, mais il n’y a jamais eu d’entente" – Marc Bergevin au sujet des rumeurs d'échange avec le clan Max Pacioretty #JiCEnLiberté
— Jean-Charles Lajoie (@JiCLajoie) September 20, 2018
Les choses deviennent intéressantes lorsque le nom d’Alex Galchenyuk a été évoqué : Marc, où as-tu échappé Alex Galchenyuk?
Ce n’est pas facile jouer à Montréal et certains joueurs ont de la difficulté à jouer ici. Je ne pouvais pas savoir ça avant la sélection d’Alex. Sans nommer de noms, des joueurs sont même venus me voir dans mon bureau pour me demander de les sortir d’ici (il ne parlait pas nécessairement de Galchenyuk ici, qui n’a semble-t-il demandé aucune transaction). – Bergevin
"C’est facile de jouer à Dallas, St.Louis ou Detroit. Mais ce n’est pas facile de jouer à Montréal. Certains joueurs ne sont pas capables. Sans les nommer, des joueurs sont venus me voir pour me dire qu’ils n’étaient plus capables de jouer à Montréal" – Marc Bergevin
— Jean-Charles Lajoie (@JiCLajoie) September 20, 2018
En terminant, il ne veut rien savoir du terme «reconstruction» puisque Carey Price est toujours là et il peut faire la différence, tout comme Shea Weber. Il a encore parlé de reset… Selon les dires du DG, si le CH n’est pas en séries en février, Weber et Price ne bougeront pas, ils sont intouchables. Entre les lignes, on peut comprendre que Weber sera le prochain capitaine, non?
"Je n’ai pas peur d’utiliser le mot si c’est la direction dans laquelle je m’en vais. Mais ce n'est pas le cas" – Marc Bergevin au sujet du mot «reconstruction» #JiCEnLiberté
— Jean-Charles Lajoie (@JiCLajoie) September 20, 2018
Ça prend une culture et ces gars-là ne bougeront pas! – Bergevin
Chapeau à JiC pour ses questions punchés. La deuxième partie de cette entrevue sera disponible demain, dès 15 heures.