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Depuis qu’il ne joue plus avec Ben Chiarot, Moritz Seider a retrouvé la forme

Même si Ben Chiarot n’est pas un mauvais défenseur, je vous avoue que j’ai grincé des dents quand j’ai appris qu’il avait signé un contrat de 19 M$ sur quatre ans avec les Red Wings. Certes, il n’est pas un mauvais défenseur et il fait un travail honnête sur un top-4, mais à près de 5 M$, c’est un salaire assez important pour un gars de son calibre.

Et très rapidement, il est devenu la cible de nombreuses critiques dans sa nouvelle ville.

Pendant une bonne partie de la saison, Chiarot était le partenaire de Moritz Seider, le jeune défenseur étoile des Red Wings. Ceci dit, Seider ne connaissait pas une grande campagne à la droite de Chiarot, si bien qu’il a changé de partenaire et qu’il joue désormais avec Jake Walman.

Résultat? Seider a recommencé à performer à un haut niveau, et ce, loin de Chiarot.

Seider produit beaucoup plus offensivement et les Red Wings contrôlent beaucoup plus le jeu quand il est sur la glace avec Walman que lorsqu’il l’est avec Chiarot.

Clairement, le changement a fait du bien au défenseur allemand.

Chiarot, lui, joue désormais avec Filip Hronek, un autre bon jeune défenseur. Le problème, c’est que depuis que Hronek est jumelé à Chiarot, c’est désormais lui qui en arrache un brin sur la glace.

Coïncidence? Je ne pense pas.

Je ne veux pas m’acharner sur Chiarot, et l’échantillon n’est peut-être pas assez grand pour tirer des conclusions solides, mais il n’en demeure pas moins que c’est fascinant de voir à quel point la qualité du jeu des défenseurs diminue quand ils sont jumelés à l’ancien défenseur du CH.

Est-ce que les Red Wings finiront par avaler la pilule et reléguer Chiarot sur la troisième paire de défenseurs? S’il est déjà rendu là à la première année de son contrat de quatre ans, ça pourrait rapidement déraper…

Il faudra voir si la tendance se maintient, mais clairement, Chiarot ne semble pas être un facteur très positif au sein de la brigade défensive des Red Wings jusqu’à maintenant. Et un tel scénario fait en sorte qu’il est difficile de justifier un salaire annuel avoisinant les 5 M$.

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