Depuis le départ de Jake Allen, Cayden Primeau fait partie de l’élite de la LNH

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Pendant plusieurs mois, on a jasé du fameux ménage à trois devant le filet du Canadien. Tout le monde savait que ce n’était pas une situation idéale, mais malgré tout, les trois gardiens en ville devaient composer avec leurs coéquipiers dans les pattes.

Jake Allen, qui est celui qui a finalement quitté, a trouvé le tout particulièrement difficile.

Cela dit, depuis le 8 mars, le Canadien a retrouvé un duo de gardiens en bonne et due forme, alors que Samuel Montembeault et Cayden Primeau se partagent le filet.

D’un côté, c’est plus difficile pour Montembeault depuis le départ d’Allen, alors que le Québécois a une fiche de 0-2-2, une moyenne de buts accordés de 2,98 et un taux d’efficacité de 0,889.

Par contre, de l’autre côté, Primeau est vraiment en train de prendre son envol : en fait, en trois matchs depuis le 8 mars, il a une fiche de 2-1-0, mais surtout, il a une moyenne de buts accordés de 2,00 et un taux d’efficacité exceptionnel de 0,943.

Durant cette période, ça le place carrément au 12e rang de la ligue chez tous les gardiens, mais au sixième rang chez les gardiens qui ont joué au moins trois matchs, comme nous l’a souligné un lecteur sur la plateforme X hier soir.

Évidemment, il faut noter que l’échantillon est mince. Cela dit, quand on regarde les autres gardiens dans les hauteurs de ce classement, seul Frederik Andersen a vu plus de tirs être dirigés en sa direction parmi les gardiens qui ont un meilleur taux d’efficacité.

On ne parle pas d’une charge de gardien #1, mais quand son numéro est appelé, Primeau répond présent. Il a connu un départ plus difficile face aux Flames, mais il a surtout connu deux excellents départs face aux Blue Jackets et au Kraken.

Rappelons qu’il n’y a pas si longtemps de ça, Primeau était un espoir de premier plan devant le filet du Canadien. Il aura pris du temps avant d’arriver, mais à 24 ans, il joue enfin comme un gars qui est digne de jouer dans la LNH.

24 ans, c’est aussi l’âge qu’avait Samuel Montembeault quand il est arrivé à Montréal. Les circonstances étaient différentes, mais Montembeault n’a fait que s’améliorer depuis, et on peut penser que Primeau pourrait suivre une trajectoire similaire.

La question, désormais, ce sera de voir comment Primeau se débrouillera au cours des prochaines semaines, mais surtout, ce sera de voir ce qu’il sera en mesure de faire l’an prochain, alors qu’il aura une saison complète en tant que gardien #2 de l’équipe.

Il est peut-être encore trop tôt pour parler d’une lutte pour le poste de gardien #1 à long terme… mais Primeau démontre qu’il ne faut pas le jeter aux oubliettes trop rapidement.