Pas de capitaine, pas de problème? | Du Bantam AA à la Coupe Stanley

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Lou Lamoriello n’a jamais eu peur de mettre son poing sur la table lorsqu’une situation ne lui convenait pas entièrement. C’est dans cette optique qu’il a largué son capitaine, Dion Phaneuf, il y a plus d’un an de cela.

Depuis, aucun joueur n’arbore le C à Toronto…et ça ne semble pas poser problème! Passer de dernier à quatorzième au classement général de la Ligue en un an, ce n’est pas rien!

Pour plusieurs, octroyer la position de capitaine à Auston Matthews est un no-brainer. Généralement, les premiers choix au total de cette trempe sont nommés capitaine après une excellente saison. Parlez-en à Sidney Crosby et Connor McDavid!

Ce ne sera vraisemblablement pas le cas chez les Leafs.

Selon Lou Lamoriello, sélectionner un capitaine dans sa formation n’est vraiment pas une priorité pour l’équipe actuellement. Elle pourrait donc entamer une autre saison sans leader attitré.

Au fond, pourquoi le DG prendrait le risque de se tromper?

Lors des dernières années, des formations comme les Canucks, les Sharks et les Kings ont été contraintes de changer de capitaine, ce qui cause toujours une certaine controverse dans les médias.

On a pu observer une situation semblable à Montréal.

Après une campagne où le C était vacant, les médias revenaient fréquemment à la charge en questionnant l’état-major du CH à savoir si un capitaine serait nommé durant l’été. Le Canadien a finalement choisi Max Pacioretty…

Qui n’était pas forcément un mauvais choix, malgré une première saison cauchemardesque avec le prestigieux titre.

Par contre, lorsqu’on sélectionne un capitaine, son leadership devrait faire l’unanimité. Miser sur une tête d’affiche qui n’est pas la plus appréciée ni estimée dans le groupe peut nuire au sentiment de cohésion de l’équipe.

On jase, mais un gars comme P.K. Subban n’était peut-être pas le plus content de la nomination de Pacioretty à l’époque. Le tout a peut-être affecté son attitude, ce qui l’a finalement fait quitter Montréal.

Attendre un an aurait permis au CH d’attitrer Shea Weber au poste, qui venait de remporter le trophée Mark Messier, remis au joueur ayant démontré le plus de leadership.

De toute manière, tous les observateurs savent qui est la véritable pierre angulaire du CH : Carey Price.

Pourquoi nommer un joueur pour porter le C alors que Price est de toute évidence le leader incontesté de cette équipe? Marc Bergevin aurait simplement pu se faciliter la tâche,  au début de la saison 2015, en affirmant que son plus grand leader était le 31, mais qu’il était impossible de le nommer capitaine officiellement étant donné sa position de gardien.

En cas de championnat, ce ne serait pas un drame si le joueur attitré à aller réclamer la Coupe Stanley des mains de Gary Bettman était un gardien. #héhé

En rafale

– Le parcours qui a mené Frédérick Gaudreau à la Ligue nationale a été très sinueux!

https://twitter.com/TVASports/status/870072235465342978

– On jase: Benoit Groulx ou Sylvain Lefebvre?

– Superbe entrevue de Jean-Charles Lajoie avec Charles Henry, ancien directeur général des Olympiques de Gatineau.