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David Reinbacher : le faire jouer en Europe l’an prochain pour qu’il ait moins de pression?

Qu’est-ce qui attend David Reinbacher la saison prochaine?

Il est encore un peu trop tôt pour répondre à cette question. Il jouera au hockey, on s’entend… Mais on peut se demander si ce sera en Europe, à Laval ou même à Montréal. La dernière option semble peu probable, ceci dit.

Le jeune homme, qui a signé son contrat d’entrée ce matin et qui a une clause lui permettant d’évoluer en Europe pour les deux premières saisons de son pacte, suivra les décisions qui seront prises par l’organisation.

En parlant de son contrat…

Même s’il retourne jouer en Europe, il sera en mesure de toucher ses bonis à l’été 2023, 2024 et 2025. Son salaire de la LNH s’enclenchera seulement lorsqu’il fera le saut en Amérique du Nord. 

C’est bon pour lui parce qu’il gagne des sous même s’il ne joue pas dans la LNH.

Kent Hughes, Jeff Gorton et Martin St-Louis devront s’asseoir afin de discuter des meilleures options pour le jeune… Dans le but, évidemment, de favoriser son développement.

Martin Thériault, du « Podcast La Relève », a amené un point intéressant ce matin sur les ondes de BPM Sports, justement en parlant de la prochaine campagne de Reinbacher.

Il explique que l’idée de le faire jouer en Suisse lors de la saison 2023-2024 pourrait être favorable dans l’optique où il pourrait avoir moins de pression sur les épaules, notamment en jouant loin des caméras et de l’attention médiatique qu’on retrouve au Québec.

S’il était du côté de Laval, je pense que la pression serait peut-être un peu trop intense. Peut-être qu’il n’est pas nécessairement capable de la gérer encore. – Martin Thériault

Je comprends où il veut en venir. Après tout, Reinbacher n’a que 18 ans et ça se peut, qu’il ne soit pas prêt mentalement à performer avec cette pression-là.

Rappelons qu’il a été victime d’intimidation sur les réseaux sociaux suite à sa sélection et c’est pourquoi le collègue Charles-Alexis Brisebois a lui aussi soulevé l’idée de l’envoyer en Europe l’an prochain

Il s’agit d’un élément qui sera discuté à la table du CH, mais d’autres facteurs joueront dans la décision ultime.

On devra évaluer s’il est préférable de le faire jouer sur des petites ou de grosses patinoires pour améliorer son développement, on devra évaluer s’il est mieux encadré à Laval ou en Europe… Et on devra évaluer aussi ses chances d’obtenir un bon temps de jeu.

Parce que, c’est ce qui sera important au final. Pour que Reinbacher se développe convenablement, il devra jouer de grosses minutes la saison prochaine.

Peut-être que cette occasion-là ne se présentera pas à Laval en 2023-2024, dans le sens où Logan Mailloux est lui aussi droitier et qu’il devrait avoir un rôle très important avec le Rocket s’il ne joue pas (déjà) dans la LNH. 

Il est là, le problème. Kent Hughes ne voudra pas bloquer le développement de Reinbacher en le plaçant derrière Mailloux dans quelconque situation… Et le contraire est aussi vrai. Reinbacher doit jouer beaucoup, et le même discours s’applique à Mailloux.

Tout dépendra, au final, du camp d’entraînement. Si Logan Mailloux performe tellement bien qu’il est en mesure de se tailler un poste avec l’équipe, dès le début de la saison, Reinbacher pourrait se diriger à Laval en sachant qu’il aura un gros rôle avec l’équipe.

Si Mailloux ne fait pas le club, je pense que le Canadien fera jouer Reinbacher quelques matchs en début de saison (peut-être les neuf auxquels il a droit) pour ensuite prendre une décision finale.

Cela dit, il y a plusieurs éléments à considérer dans cette décision-là. L’important, c’est qu’on la prenne pour faciliter la progression du récent premier choix de l’équipe. 

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