L’importance d’attirer des joueurs francophones avec le Canadien, c’est un sujet sensible au Québec. Beaucoup de fans s’identifient aux joueurs issus de la province et critiquent la direction du Tricolore dès qu’il y a apparence d’une occasion manquée d’ajouter un Québécois.
Avec ce que David Perron a révélé à On Jase, ces fervents partisans des joueurs du Québec auront une raison de lâcher quelques jurons.
Mais avant de lancer la pierre à la direction du Canadien, voici l’histoire.
L’attaquant des Blues est un intervenant régulier à l’émission de Martin Lemay et aujourd’hui, il a accepté de se répondre aux questions des auditeurs.
Dont celle à savoir s’il a déjà eu une offre pour se joindre au Tricolore.
Perron revient sur l'offre déposée par le CH en 2016 https://t.co/7tESbRrIzq
— RDS (@RDSca) April 13, 2020
La réponse est claire : oui, Perron a eu l’opportunité de venir jouer plus souvent devant ses proches, en 2016.
Il venait alors de compléter un passage plutôt tumultueux dans sa carrière. Après un séjour ardu avec les Penguins, il a terminé la saison avec les Ducks, où il a su redorer son étoile, mais pas au point de convaincre ses détracteurs qu’il n’était plus sur une pente descendante.
Mais en bout de ligne, il a préféré retourner avec les Blues de St-Louis, qui offraient plus d’argent et un contrat de deux ans, alors que Marc Bergevin a tenté sa chance avec un pacte d’une seule saison.
Le passage que je retiens de sa réponse très candide, c’est qu’en bout de ligne, il a aussi eu peur de se jeter dans la gueule du loup.
Avec les Blues, il savait qu’un rôle offensif lui serait consenti alors qu’à Montréal, Perron a craint que si ça ne fonctionnait pas, qu’il soit contraint ensuite de poursuivre sa carrière en Europe.
Avec le recul… Deux finales de la Coupe Stanley et une victoire en cette occasion, on peut dire que son choix a été le bon!
Quand on y pense, avec le recul. Certains vont peut-être blâmer Marc Bergevin de ne pas avoir soumis une offre plus généreuse que celle des Blues. Mais comme on sait que c’est seulement une entente d’une saison et on ne connait pas le salaire offert, difficile de dire s’il a ses torts.
Mais quand on va au-delà des propos, est-ce qu’il craignait d’évoluer à Montréal, un marché très exigeant, ou il savait qu’il ne cadrerait pas avec un coach comme Michel Therrien?
Allez savoir, mais on ne peut que se réjouir qu’il ait su faire ce qu’il faut pour être dans la LNH… et être un élément important des Blues!