betgrw

Connor Bedard au CMJ : une production inespérée pour son âge et un apprentissage important

Le Championnat mondial junior, qui a eu lieu dans les derniers jours en Alberta, est derrière nous. Qu’en avez-vous pensé?

Évidemment, il y a eu des hauts et des bas (surtout au niveau de l’intérêt porté à l’événement), mais au final, on a eu droit à du gros hockey et à de beaux jeux pour permettre au Canada de ne perdre aucun match lors de la compétition.

Les gros espoirs n’y étaient peut-être pas tous, mais de voir des jeunes se lever (comme Joshua Roy, par exemple) et avoir un impact sur le tournoi a été intéressant, on va se le dire.

Et au final, ça a fait du hockey à suivre (et sur lequel écrire!) en plein mois d’août.

Parmi les joueurs du Canada qu’on surveillait, il y avait évidemment Connor Bedard. Le jeune prodigue de BC a bien fait dans les circonstances, lui qui a récolté huit points – dont quatre buts – en sept matchs dans le tournoi.

C’est plus que Sidney Crosby (cinq points en six matchs) et Connor McDavid (quatre points en sept matchs) au même âge.

Les mauvaises langues diront que Bedard était rendu à 17 ans, mais on peut répliquer que les 19 ans avaient 20 ans au cours du tournoi. Les détracteurs vont toujours trouver des raisons de chialer, mais au final, le kid a été très bon.

Et là, je n’ai pas parlé de son match de quatre buts, survenu alors qu’il avait bel et bien 16 ans l’hiver dernier.

Est-ce qu’il a été parfait, le Bedard? Non, absolument pas. Il a même été cloué au banc à certains moments, ce qui n’est pas dans ses habitudes depuis qu’il est en mesure de patiner.

Mais c’est une autre raison pour laquelle le tournoi est une bonne chose : il a appris, comme le mentionne le journaliste Kevin Dubé, à traverser des périodes un peu plus difficiles.

Lors du match contre la Finlande il y a quelques jours, il a perdu du temps de jeu à égalité numérique puisque son entraîneur voulait « faire jouer les joueurs qui le méritaient le plus » en priorité. Ce n’est pas arrivé souvent de voir Bedard être « puni » quand il triche défensivement.

Mais dans un tournoi de 19 ans, il faut être parfait.

Ça va bien pour lui, c’est sûr que c’est un tournoi de joueurs plus vieux et il ne faut pas trop taper sur le clou. – Nathan Gaucher sur Connor Bedard

Comme le souligne le Québécois Gaucher, Bedard n’avait pas toute la pression de faire gagner son équipe. Au final, à son âge, ce n’est pas sa responsabilité de faire gagner le club – et malgré tout, il a bien fait.

Cela a de quoi donner espoir aux fans du CH qui veulent le voir à Montréal en 2023. Après tout, un jeune qui apprend est un jeune qui progresse.

PLUS DE NOUVELLES