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Comment le Canadien doit-il gérer la situation Mark Scheifele demain soir?

Demain soir, pour la première fois depuis les séries 2021, le Canadien et les Jets de Winnipeg croiseront le fer. Ce sera le premier affrontement depuis que le Canadien a balayé les Jets.

Mais surtout, ce sera le premier affrontement contre Mark Scheifele.

On se souvient tous de ce qui s’est passé lors du premier match de la série. Alors que Jake Evans était en position de marquer dans un filet désert, Scheifele s’est pris un élan de 200 pieds pour le détruire. L’attaquant du Canadien a mis quelques semaines avant de revenir au jeu.

Cela avait donné le ton à la série et avait aussi rendu les Jets haïssables par leur manque d’imputabilité par la suite.

Si le premier duel cette saison entre les deux équipes avait eu lieu en octobre, ça aurait brassé pas mal. Mais en mars, de quoi est-ce que cela aura l’air entre les deux équipes?

Après tout, il ne faut pas oublier que le CH a un alignement complètement différent, une direction changée, une équipe nulle (sauf depuis quelques matchs) et que Dominique Ducharme n’est plus là.

Même à Winnipeg, l’entraîneur a changé.

Comment gérer le tout? Selon la majorité des gars du podcast Sortie de zone de la semaine, il ne faut rien faire de spécial contre l’attaquant des Jets puisque c’est de l’histoire ancienne.

Philippe Cantin, Guillaume Lefrançois et Stéphane Waite sont de ceux qui ne croient pas que le CH doit faire quelque chose de spécial pour l’occasion. Waite a ajouté que si ça se faisait, ça doit venir des joueurs et non pas de l’entraîneur, qui n’était pas là en 2021. Fair enough.

Je me rallie plus à la pensée de Jérémie Rainville, qui pense que le CH ne doit pas forcément se battre contre Scheifele, mais doit être dans sa face toute la soirée. Il doit se faire frapper un peu trop dans les coins, question d’avoir peur d’aller sur la glace pour neutraliser sa bonne saison.

Le CH a eu l’air fou lors de l’incident Zack Kassian. Il ne faut pas dépasser la limite, mais il faut faire quelque chose, selon moi, question de lui démontrer que le Canadien n’a pas oublié son coup et de prouver que le club se tient.

De toute manière, quand Mark Scheifele viendra au Centre Bell en avril devant un Centre Bell rempli, il verra à quel point Montréal n’a (vraiment) pas oublié son coup de cochon.

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