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Cole Caufield : Martin St-Louis veut en faire un meilleur joueur, pas un meilleur buteur

Hier, le Canadien a connu un match avec des hauts et des bas. Ce n’était pas parfait, mais au final, on a vu plusieurs joueurs tirer leur épingle du jeu contre les Jets de Winnipeg.

Et du lot, on compte Cole Caufield.

Je n’ai pas beaucoup parlé de lui ce matin dans mon retour sur le match puisque je voulais lui consacrer un article. Après tout, pour la deuxième fois en deux matchs préparatoires, il a enfilé l’aiguille.

Ce gars-là est un marqueur et clairement, il sait comment utiliser son tir.

Mais ce n’est pas de ça que je voulais vous parler ce matin puisque Cole, qu’il soit avec Nick Suzuki ou pas, il est capable de trouver le fond du filet. C’est sa marque de commerce.

Et c’est pour ça qu’il est si aimé.

En fait, je voulais jaser un brin de la façon dont Martin St-Louis va le coacher cette année. Après l’avoir relancé en février dernier, comment va-t-il s’assurer que le jeune progresse?

La question de la progression de Cole a été posée hier au coach, qui a affirmé (dans une réponse très complète) que Caufield est le genre de gars qui va plus aider son équipe en étant un bon joueur de hockey et non pas seulement un bon marqueur de buts.

Évidemment, St-Louis veut voir le jeune marquer puisque c’est son pain et son beurre. Ceci dit, il ne veut pas seulement que Caufield soit un marqueur de buts et il veut s’assurer qu’il sera en mesure de bien jouer sur 200 pieds.

Est-ce que St-Louis avait encore en tête la fin de match d’Evgenii Dadonov en tenant de tels propos?

De mon côté, j’ai bien aimé la réponse de St-Louis. Après tout, il est vrai qu’un travail complet aide le club au complet et c’est ainsi que le club va progresser, via le jeune.

Et avec le département de développement du CH, qui met tout en œuvre pour rendre les pratiques réalistes à souhait, on peut penser que durant les pratiques, Caufield va être placé dans des situations où le CH voudra le développer « sans la rondelle », comme le répète souvent l’entraîneur.

Dans les pratiques, Adam Nicholas n’aime pas voir un joueur tenter, par exemple, d’effectuer 20 lancers frapper de suite puisque dans un match, ça n’arrive jamais, ça. Ce qui arrive, c’est qu’en quelques instants, un joueur doit reconnaître le moment où utiliser un lancer frapper.

L’image d’un gars qui se pratique au golf me parle beaucoup, d’ailleurs.

J’adore le golf. Quand je vais au vert d’entraînement, je suis une supervedette, je joue comme un golfeur qui a zéro handicap.

Mais une fois sur le terrain, c’est différent. Il faut exécuter et s’en souvenir. – Adam Nicholas

Le seul bémol que je veux apporter concernant le #22, c’est que Caufield ne doit pas négliger sa défensive, mais il doit surtout ne pas oublier qu’il est un marqueur avant tout. Son jeu défensif ne peut pas lui faire perdre son identité.

L’an dernier, sous Dominique Ducharme, il avait perdu son identité en tentant de soigner sa défensive, on s’en rappellera.

Évidemment, il doit apprendre à jouer sans la rondelle et jouer sur 200 pieds et j’ai le sentiment que St-Louis, l’an dernier, l’a plus laissé faire pour reprendre confiance avant de s’attaquer à sa défensive cette année.

Si tel est le cas, ce sera parfait parce qu’il faut que tout le monde joue en équipe.

Ce que je soulève, ceci dit, c’est le fait qu’un juste milieu doit être trouvé pour ne pas renvoyer Caufield dans une léthargie offensive comme ça a été le cas l’an dernier. Il faudra que Caufield en donne à son entraîneur pour pouvoir se faire pardonner certaines carences défensives par la suite.

Rappelons aussi que CC sera agent libre avec restriction l’été prochain… et un contrat, pour marqueur, ça se gagne en marquant. Caufield ne voudra donc pas négliger cet aspect-là de son jeu, mais il devra assurément « rencontrer son entraîneur dans le milieu », comme on dit.

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