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Cole Caufield doit mettre ses bottes de travail et aller dans les zones payantes

Avant le début de la saison, nombreux étaient ceux qui prédisaient une grosse saison à Cole Caufield en termes de buts marqués. Lui en prédire 40 était presque frileux, lui en prédire 50 était à la mode et certains ont même osé lui en prédire 60.

Dans tous les cas, donc, les gens s’attendaient à le voir remplir le filet.

Le problème, c’est que jusqu’à maintenant, c’est plus difficile pour Caufield le marqueur cette saison. Les points y sont (il en a 20 après 28 matchs), mais en ce moment, il n’a que sept buts au compteur.

Pour ceux qui suivent à la maison, on parle d’un rythme de… 20,5 buts sur 82 matchs. On est loin des prédictions de début de saison.

Comment expliquer tout ça? En fait, il y a une constance chez tous les intervenants qui en ont parlé dans les dernières heures : que ce soit Dany Dubé, Marc Denis, Pierre McGuire ou Marc-Antoine Godin, le fait qu’il joue un peu trop en périphérie (et donc loin des zones payantes) lui coûte cher.

Je ne sais pas si c’est son épaule qui fait en sorte qu’il a encore un peu peur d’aller se mettre le nez dans le trafic, mais c’est la réalité actuellement.

Parce que concrètement, quand on regarde au niveau de la quantité des chances de marquer, elles sont là. Avant les matchs du jour, Caufield se retrouvait au neuvième rang de la LNH pour les tirs au but en 2023-24, lui qui en a 105 depuis le début de l’année.

Et quand on regarde les gars qui l’entourent, on remarque la quasi-totalité d’entre eux ont au moins 10 buts cette saison, la plupart en ayant près d’une quinzaine et quelques-uns qui s’approchent de la vingtaine.

En fait, mis à part Matthew Tkachuk (qui est visiblement encore moins chanceux que Caufield) et Roman Josi (qui est un défenseur), Caufield est un peu seul au monde.

(Crédit: Capture d’écran/NHL.com)

Et quand on sait que le principal impact de Caufield dans un match est sa capacité à marquer des buts, on comprend que ça fait mal. Martin St-Louis a beau insister sur le fait qu’il veut faire de Caufield un meilleur joueur et non pas un meilleur buteur, il n’en demeure pas moins que Caufield est un meilleur joueur quand il enfile l’aiguille.

C’est la nature même d’un franc-tireur, au final.

Une partie de tout ça est lié à de la malchance (MoneyPuck le place au 14e rang de la ligue chez les joueurs qui devraient avoir plus de buts que leur récolte, Josh Anderson pointant d’ailleurs au quatrième rang), et dans tous les cas, on peut s’attendre à une régression positive : il n’est pas pour convertir seulement 6,7 % de ses tirs en buts sur une saison de 82 matchs.

Par contre, si Caufield veut sortir de sa torpeur, il va devoir aller chercher un peu plus de qualité au niveau de ses occasions de marquer. Ça implique qu’il doit mettre ses bottes de travail et aller dans des endroits où ses chances de marquer peu dangereuses vont se transformer en chances de marquer très dangereuses.

S’il le fait et que la malchance le laisse tranquille un brin, ça va débloquer pas à peu près éventuellement.

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