Claude Julien est sous contrat avec le Canadiens pour encore deux saisons. Force est d’admettre que les succès n’ont pas été nombreux depuis son arrivée derrière le banc. Questionné à savoir si le pilote du Tricolore pourrait perdre son emploi avant la fin de son entente dans la première édition de son mailbag, Marc-Antoine Godin de The Athletic ne ferme pas la porte.
Selon lui, il serait injuste de qualifier Julien d’entraîneur « dépassé » comme la personne qui a posé la question le laisse entendre. Or, il admet que Claude a récupéré quelques vieux réflexes lors de la dernière saison, notamment celui de s’entêter à maintenir certaines décisions alors qu’une adaptation plus rapide aurait pu être favorable au club.
J'entame ce matin une nouvelle rubrique où je réponds au courrier des abonnés d'Athlétique. Ça s'appelle "En attendant Godin". Temps de l'année oblige, les sujets croustillants de manquent pas !https://t.co/lwbn76REtP
— Marc Antoine Godin (@MAGodin) October 5, 2020
Godin insiste sur le fait que le style de jeu exigé aux joueurs du Canadien est au goût du jour, c’est-à-dire axé sur la vitesse et la rapidité d’exécution. Il dit même avoir vu les promesses de ce système dans une saison 2019-2020 difficile pour le CH et croit qu’amener un penchant un peu plus offensif à l’équipe pourrait être payant à court terme.
Une citation de Jeff Petry suivant l’élimination du Canadien a été soulevée dans l’article. Le défenseur avait alors martelé l’importance de générer plus d’attaques pour connaître du succès dans la nouvelle Ligue nationale.
Est-ce que le coach doit s’inquiéter pour sont emploi tout de suite? Peut-être pas, mais comme le mentionne Godin, un mauvais début de saison 2020-2021 pourrait faire changer les choses. N’oublions pas que la soupe était chaude à un certain moment l’hiver dernier. Claude, lui-même, avait eu peur pour son poste.
La prochaine année sera déterminante pour lui. Dans un an, le Canadien devra réfléchir à la possibilité de lui offrir une prolongation de contrat, de le laisser coacher sur la dernière année de son entente ou de procéder à un changement.